Journal des Mines (1814, volume 36)
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sus. LA rÛUTYRE A CANON..
SUR LA POUDRE À cÀI-ON.
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l'Italie, savoiri a été transmise par l'Espagne et que tout 'charbon qui, a l'avantage du meilleur marché possible, joint celui d'être si friable insi tendre, si diffusible entre tous les autres n'y grécliens , qu'aucune trituration préalable
il faut bien admettre enfin que les proportions de la poudre peuvent varier entre les deux ex= trêmes que nous avons fixés, et' par conséquent dans une latitude assez considérable, sans que sa détonation ou ses portées en soient sensiblement
leur. Or on vient de voir si ce sont des qualités dont l'éprouvette puisse nous instruire.
D'où il suit que, puisque toutes ces proportionsfournissent des poudres d'égale force, il n'y a plus véritablement que celle qui constitLe le premier de nos extrêmes, qui puisse donner un dosage capable de satisfaire à tout ce qu'exige
soit nécessaire s'il se petit, sera toujours le meil-
C0171712iSSi011 du 31 janvier 1794.
M. Guyton reçut, à cette époque, la commissur la pousion d'entreprendre des recherches trituration, le dosage et la dré , d'en varier de nouafin de découvrir, s'il était possible, veaux moyens de la perfectionner. M. Guyton proposa en conséquence six dosaexécuta de suite à Grenelle, où se fit,Ges qu'on rent aussi les épreuves. J'ai regretté que cet estimable savant, qui M'a confié avec tant de franchise tout ce qu'il avait d'observations sur la poudre, et dont j'ai fait un si grand usage clans journel de ces Mémoires , n'ait pu retrouver le plus aujourleurs portées ; niais je ne doute six poudres se., seront d'hui que celles de ces qu'on n'y trouverait actellement rapprochées, siconfirmation de plus du tuellement qu'une s'apgarde sur tout ce qui lence que l'éprouvette
pelle dosage, battage, etc.
Essai de théorie sur la poudre. Essayons quelques idées sur cet objet. Si
comme on n'en saurait douter, les résultats que nous venons de réunir ici sont incontestables, il
affectées.
la théorie. Mais ce dosage , comme je l'ai dit
ailleurs , ne peut jamais non plus.suivre rigoureusement le rapport que l'on a découvert entre Poxigène et le carbone, par plusieurs raisons que vo id. D'abord , parce que la quantité absolue dé cet élément 'n'ayant encore été déterminée dans
aucun des charbons que nous destinons à la po!dre , il serait clés- lors itnpossib'e de fixer exactement le poids de ceux- qu'on voudrait .mê-
ler au salpêtre. En. second lieu, parce que la pondre n'étant point une combinaison, mais un simple mélange de corps appropriés à fournir des combinaisons, lorsqu'ils éprouveront une certaine température, il fan t bien ici, comme
dans tous les cas de ce genre, accorder un certain exècs au facteur que l'on destine à la satu-
ration des autres, ce qui, dans le fond, exige toujours un contact de parties, large, facile, et par cela même plus nombreux qu'il ne faudrait à la rigueur. Il faut bien encore que cet excès puisse couvrir le déficit que fa- quantité du carbone éprouve du mélange d'une multi-
tude de choses hétérogènes, telles que cenVolume 36, no. 211.
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