Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1814, volume 36)

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SUR LA POUDRE A CANON.'

aux principes, on en s'en tenant fermement effet ,- dans la nature voit qu'il n'est pas , en , qu'on ait jamais des ingrédieng de-la poudre manipulations, qu'on pu, selon les temps ou les des produits aujourd'hui en tirer puisse même differens titres de de différentes portées, ou à la force ; ou bien, pour en établir solidement actuelledonc présenter possibilité, il faudrait compoment deux poudres tirées d'une même et la seconde à 90 toises , sition, la première dont je me tiens à 140 : or voilà un problème jamais la sopour assuré que rions ne verrons lution. des Mais aussi, pour concevoir l'uniformité il

poudres, il faut se prêter à une supposition l'influence ponriun moment faut écarter d'ici accidentelle d'une cause purement mécanique par fois la portée qui allonge, ou qui accourcit quelle qu'elle soit des épreuves. Cette cause, ordinaire quelquefois le mode 'dérange -donc incident, mais, excepté cet de sa détonation ; la poudre qu'on ne voit pas tous les jours,générale de point de cette loi a- lors ne s'écarte les combinaila nature , cri assujettit toutes mesure de quantité ou d'acsons possibles à une Telles sont en effet toutes les tion invariable. soient.,

poudres , de quelque dosage qu'elles

trouve pas leur détonation ne se pourvu que d'aildérangée par cette influence, sur laquelleampleleurs nous nous expliquerons plus d'autres considérant la poudre sous ,

ment, en aspects.

Tout ceci nous achemine aussi à une dernière

C'est,

conséquence sur l'épronvette; la voici quelqueque, si la cause qui parvient A. changer

SUR LA POUDRE A CANON.

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fois l'état des poudres n'avait jam.a,is lieu, ou qu'il fût possible de l'anéantir tout-à-fait, nos poudres se trouvant toutes alors, cornmetenos monnaies, à un titre invariable, l'éprouvette

ne serait enfin qu'un instrument de la plus

parfaite inutilité : et cela est évident, je pense ;

car n'ayant plus à nous avertir de l'influence

de la cause en question dans les portées, n'ayant

plus à nous rendre ce service, son emploi, par conséquent, se réduirait à rien, puisqu'elle

n'a, de reste., rien à ncius apprendre, ni sur l'état des ing-rédiens, ni sur leur dosage, ni sur leur trituration, ni enfin sur aucune autre chose que <ce soit.

Conséquences.

I°. Il n'y a aucun rapport assignable entre les portées de l'éprouvette et les dosages de la pou-

dre, tant que ceux-ci se renferment entre les limites que nous avons fixées, attendu que toutes celles qu'on pourrait choisir entre ces deux ter-

mes, donnent, y compris ces mêmes termes, des poudres d'une force égale. 2°. Il n'y a aucun rapport entre les portées

et les temps du battage , puisqu'après vingt mi-

nutes et vingt-une heures de battue, ces portées restent toujours les mêmes. 30. Il n'y a aucun rapport entre les portées et

la qualité des charbons légers ou à peu près, qu'on a essayé de faire entrer dans la poudre. 4'. Le dosage dit ancien, donnant, avec la moindre quantité possible de charbon, autant de puissance que quelqu'autre que ce soit, le problème du vrai dosage est résolu.

5.. La poudre ne marquant rien .à l'éprou,

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