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Journal des Mines (1814, volume 36)

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SUR LES ACIRIES DE RIVES

ET DU D1h1ARTEMENT DE L'ISiRE.

l'histoire ; mais ici les recherches les plus nombreuses et les plus suivies ne donnent que des résultats incertains. On ne peut guère s'en rapporter qu'aux anciens actes de concession et de

on comptait 22 et 24 feux; en 1814 il y en a 28, contenant 32 feux, dont 12 en chômage. Ainsi la

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confirmation , qui , rappelant des actes antérieurs, apprennent seulement que les fabriques

existaient à telle ou telle époque, et qu'elles

avaient alors tel ou tel objet. Plusieuri titres latins indiquent que quelques forges étaient en activité vers le milieu du 13e siècle ; elles étaient presque toutes des épéeries sous Charles VIII. D'après un arrêt du Conseil

d'Etat du /4 avril 1729, portant acte de confirnzation à François Treillard , des 'forges de la Liampre , on peut avancer que cWdernières fabriees ont été fondées , les unes en 1540 , d'autres en 1548 ;elles consistaient alors en four-

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fabrication de l'acier a diminué depuis vingtcinq ans: .d'une manière progressive et continuelle. Nous rechercherons dans les observations les causes de 'cette diminution. Ces forges sont distribuées ainsi qu'il suit : Aciéries de Rives.

Quatre aciéries et 4 feux à Rives.

MM. Mar-

chand aîné, Séraphin Marquis, Gilibert, et

Mme veuve Blanchet, propriétaires. Huit aciéries et dix feux, dont quatre chôment,

à Renage. MM. Mortillet, Louis Salomon, Gotteron , Girard, Tournier, et Mme veuve Charvet , propriétaires. -

neaux et martinets à acier, cuivre et laiton ; et la totalité de l'acier qui en provenait, était cruployée à la fabrication des épées, comme celui des autres forges, à cette époque. Suivant des traditions, qui circulent dans le pays, l'établissement de 'la première forge remonterait à la fin du ze siècle., Cette première forge .fut placée à Allzçet, près:Rives, et les prerniers ouvriers furent des tyroliens, nommés

Deux aciéries et deux feux en chômage à Bonpertuis. Mme veuve Treillard, propriétaire. Trois aciéries et trois feux, dont un chôme à Voiron. MM. Dticret , Jacolin, et Barral propriétaires. Une aciérie et un feu à Tullius. M. Songey, propriétaire. lVf. Albertin,

Charvet , dont il reste encore des descendans.

Une aciérie et un feu à rinay. propriétaire.

Une aciérie et un feu à la Saône.

M. Baussan

ART. III. Nombre des fores. A l'époque de la révolution il existait 28 acié-

ries ; en 1794ce 'nombre avait 'été réduit à 20 renfermant feux; dont 24 en activité en i8o3

propriétaire. Deux aciéries et quatre feux, dont deux en chô mage, à Peyrouzet. Victor Vallon, et Brisard , propriétaires. Une aciérie et un feu à Réaumont. M. Carla, propriétaire.