Journal des Mines (1814, volume 36)
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SUR LES ACdRIES DE RIVES
ET DU DIPARTE1VIENT DE L'ISÈRE.
et le diamètre de l'arbre, de manière que le marteau ait à peu près la même levée dans toutes les forges ; dans beaucoup d'usines, l'arbre reçoit immédiatement les cames dans
celle- ci est telle, qu'elle peut au plus Lire battre
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des entailles pratiquées à cet effet ; dans quelques-unes, il porte un manchon en fonte, sur lequel elles sont implantées : cette disposition est la plus solide, et devrait par-tout remplacer la première, qui a l'inconvénient d'accélérer la
destruction de l'arbre. Les cames sont en fer aciéré , de même que le mentonnet sur lequel elles viennent frapper, et qui se trouve à l'extrémité du manche du marteau ; lorsque cette extrémité est arrivée au plus bas de sa course, -elle frappe une plaque de fonte qui, par sonélasticité, communique sur-le-champ à la masse une vitesse en sens contraire, assez grande pour
vaincre le frottement des tourillons, et faire tomber le marteau ayant qu'une came sebséquente arrive pour le frapper. Les jumelles qui suspendent le manche sont solidement fixées
en terre , où elles s'enfoncent d'à peu près
3 mètres ; elles y sont liées pan deux traverses parallèles , assemblées à queues d'hironde.
Roue. La roue à palettes a des dimensions qui varient suivant la force du courant : amenée d'un réservoir supérieur, par un canal particulier, agit par son choc et par son poids, en tombant successivement sur les ailes, à mesure qu'elles prennent la position horizontale; au moyen d'une planche, placée en travers du canal, et mobile sur son centre, on augmente
ou on diminue l'orifice d'écoulement, et en
même terris la vitesse de la roue et du marteau ; celle-ci
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au marteau loo à 120 coups par minute: ART V I.
Da travail des forges. La durée d'une fonte et des opérations qui, l'accempagnont, est , à Ries ; de 24 à 3o heures; elle est exécntée par quatre ouvriers: le maitre, golljat ; ou chauffeur ; le valet, ou affineur, et le hrasqzzet , qui travaillent presque sans désemparer; pendant ce tems , on étire les masseaux, , obtenus par une opération précédente; on fond la gueuse pour la convertir en acier,. et
on coupe les barreaux en morceaux, que l'on trempe.
Construction du creuset. Le valet vide entièrement le foyer de tout le charbon qui peut s'y trouver ; il le rejette dans un des coins de l'âtre; il vanne ensuite la braise qu'il en a retirée, la mêle avec du charbon pilé,, et en jette dans le vide du foyer une,premièreTcouche ; descend ensuite dans ce foyer, et, armé d'un instrument appelé vergelle , il tourné circulairement sur lui-même, et frappe cette première couche qu'il pile et tasse par ce moyen. Là vergelle est une barre de fer d'enViron 15 décimètres
de longueur, qui porte à son extrémité une
espèce de cône allongé, se terminant en pointe
aigu, et sillonnée d'entailles entons sens ; .ce cône inférieur figure assez bien une fraise. Lorsque l'ouvrier a pilé suffisamment la première couche, il jette de nouveau charbon, à l'aide d' une grande pelle entôle, qui lui sert pour rolunze 36, n". 213.