Journal des Mines (1814, volume 36)
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SUR LES ACI1;:RIES DL RIVES
ET DU Dih,ARTEMEeT DL L'ISL,BE.
Etirage pour couper en carreaux, et trempe. Alors les aides rentrent à la forge , chauffent les barres qu'ils ont étirées au commencement de l'opération, les cinglent encore pour leur donner des dimensions bien uniformes , et parent les surfaces en posant les barres dans le sens de la longueur du marteau ; dans tout autre cas, celui-ci frappe transversalement. On chauffe de nouveau les barres, et on les porte. rouges sur une petite enclume, où un ouvrier, armé d'une masse, frappe sur la tranche que tient le valet, et les coupe en barreaux de 12 centimètres de longueur. Il faut remarquer ce-.
dans un endroit où elle puisse entrer en fusion. L'oxygène contenu dans la fonte se combine avec le carbone qu'elle renferme aussi, et il se forme de l'acide carbonique qui se dégage. Bien-
moitié de l'épaisseur de la barre , parce qu'après avoir laissé refroidir ces carreaux dans un bas-
et de celle des scories.
pendant qu'il n'enfonce la tranche qu'à
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tnt il ne reste plus que du fer et du carbone; combinaison qui constitue l'acier. Celui-ci
moins fusible que la fonte, et débarrassé du laitier fondu qui en augmente la fluidité, devient pâteux, et se solidifie dans les- parties les plus éloignées du centre, de la chaleur. Cet état annonce la fin de la cuite, ou la formation com-
plète de l'acier. Pour s'assurer des progrès de l'opération, le maître forgeron foele le bain avec un ringard, et s'assure par là de sa fluidité
L'habileté d'un maître forgeron consiste à -
sin où afflue continuellement de l'eau froide, il les casse afin de faire voir les grains de l'acier, et de faire connaître par là sa qualité. Ce travail dure environ cinq heures.
bien distinguer l'état pâteux de l'acier, de celui
intimement interposé en plus ou moins grande quantité. Par une fusion tranquille , le laitier
s'est assuré que l'acier est formé , qu'il n'y à point de parties plus froides les unes que les
cuite, ou formation de l'acier. »ès que la fusion de la fonte est opérée , sa purification commence. On sait que la fonte est composée de. fer, d'oxygène, de carbone, et de laitier se sépare peu à peu, et gagne la surface. La grande pesanteur de la fonte l'entraîne vers la partie inférieure, et tend aussi à la séparation. Celle-ci est d'autant plus facile, que le bain est
plus fluide et plus tranquille. Le maître forgeron doit donc faire grand feu, et travailler le moins possible dans le creuset; cependant il doit veiller à ce que la fonte ne se coagule pas sur les bords,
moins échauffés que le centre, et la ramener
que prend la fonte lorsque la chaleur n'est
point assez forte pour la tenir en fusion ; il a dû dans ce dernier cas augmenter le feu et ajouter du silex au laitier , s'il était aussi trop pâteux : ce mélange lui rend sur-le-champ sa Formation, des masseaux. Lorsque l'ouvrier
autres, et qu'il est bien homogène, il en soulève
une masse ou masseau , et la ramène un instant au contact de l'air des soufflets ; il la replonge dans le bain après cette rapide expo-
sition au vent ; car elle finirait par s'y convertir en fer. On doit pressentir maintenant pourquoi la tuyère est horizontale ; c'est que le vent doit
seulement effleurer la surface du laitier, par-
courir les interstices des charbons sans toucher .
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