Journal des Mines (1814, volume 36)
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SUR LES -VASES MURRIIINS.
une manière fort -counrnode de se retirer d'embarras; mais .il est aisé d'en iaire sentir le peu
de 'justesse. On a déjà vu que cette matière
était, apportée:eu .Egypte de plusieurs contrées
de l'Orient; on .,en tirait encore , suivant
Pline (1) de plusieurs autres', endroits peu remarquadeS -ou peu connus. C'était donc une assez abondante, dans-Ja nature ; et, si elle fut très-rare à Rome jgsqu.',à. une certaine
époque, un seul ait, que je choisis aussi clans pline , prouvera corn ',jeu elle y devint commune en peu d'années ; ii mettra le lecteur à portée de juger si ce poUvet'être la pierre deyu, si rare encore aujourd'hui à la Chine,, .A. la mort d'un personnage consulaire, célèbre entre tous les Romains par ce genre de luxe, les vases murrhins qu'il possédait, et que Néron
enleva à ses enfaus , étaient en si prodigieuse quantité, qu'ils garnissaient tout l'intérieur de ce même théâtre, que l'empereur avait été flatté de voir rempli par le peuple romain, lorsqu'il était venu chanter en public (2). Qu'il y ait, si
l'on veut, de l'exagération dans ce fait, on pourra toujours juger, par ce que devait posséder un seul particulier pour autoriser ce récit, combien cette matière était alors abondante à Rome.
Il est contre toute vraisemblance que tant
d'objets différens aient entièrement disparu par les invasions des Barbares ; et c'est un fort mauvais raisonnement que celui que fait à ce sujet (i) Inveniuntur enim i7Z pluribus locis , nec insignibus,
Plin. Jiirt. flot. , lib. xxvii., cap. 2. (2) Idem, ibid.
SUR ,LZS vese 7gURRUINS. ,
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en alléguant l'exemple d'une M. de , qui statue en verre apportée aussi d'Eg-ypte de se Voyait encore à Constantinople du teins dit-il, saurait Théodose., maisedonte.on ne Pauvv.,
dette statrouver aucun fragment aujourd'hui. seul aceidént , et tue pouvait être 'irisée par -un. rendre reses débris n'avait rien qui Pût les commandables ; niais .des ruitliérs d_ev.ases et de meubles répandus dans-: une l'Asie et de l'Europe, potivaient-ils être détruits de la même manière? :Leurs agmens auraient encore pu mériter d'être c.oriserves. Veinpereur possédait-furie si 'grande: quantité Néron de vases inurrhins , ne .dédaigna pointede faire de recueillir très-soigneusement les débriard'un g,rande-partie de
ces Vases
qui. s'était:rompu (1).
Je ne croirai eclonc pas que .iecç quelques recherches que eou fît dans les cabinets les plus » riches et les niieù.fournis d'antiques, on n'y à ces célèbres trouverait rierrIet,essemblAt contraire', que je ferai voir , au vases (-2): » même..matière , travaillé la les modernes ont qu'ils en ont fait aussi des vases ; ce qui rend fort difficile de distinguer aujourd'hui ceux qui de sont ,vraiment antiques,: Mais continuons suivre la méthode d'élimination que nous avons employée jusqu'ici : cette marche , la plus simple de toutes, est la seule qui puisse conduire à des résultats certains. ie*yit,, Cap. 2. (1),Plin. Hist. nat.();eqfherches sur lesEgyptiens, etc., tome