Journal des Mines (1814, volume 36)
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ESE 'ECE ET NATURE DU TERRAIN
DES ENVIRONS DE MAESTRICHT.
d'Histoire naturelle de la montagne de SaintPierre de Maëstricht, dans lequel ce savant a décrit avec beaucoup .de détail les coquillages
dits que présentent cette espèce de terrain.
droite et la rive gauche du Jaar, à Saint-Pierre, Canne, Enlai , Lanay, Sichen , Sussen , etc. , etc. : cette seconde chaîne, dont les rameaux sont trèsmultipliés , et fort étendus en divers sens, est uniquement composée d'un calcaire moderne, connu dans le pays sous les noms de pierre de
gauche de la Meuse, ainsi que sur la rive
fossiles, et les autres débris d'animaux qui avaient été recueillis jusqu'à l'époque où il entreprit ses recherches. Mais malheureuse, ment cet ouvrage, ainsi, que- ceux qui l'ont précédé, ne donnent que de légers aperçus sur les caractères géognostiques proprement
Maëstricht, et de pierre de sable. La roche est un calcaire grossier, dont la contexture intérieure, assez semblable à celle du grès , semblerait indigner qu'il doit son existence à une agglomération mécanique de petits grains calcaires, provenant sans doute de la destruction d'un calcaire ancien : on peut
A-yantété appelé , par mes fonctions, pendant -
à visiter souvent les immenses carrières qui sont ouvertes dans le sein de ces montagnes , j'ai été à portée de plusieurs années
,
recueillir quelques observations générales que je vais soumettre ici, et que je ne présente que
comme une simple esquisse d'un travail qui
le comparer aussi à une espèce de tuf. Il est en général très-tendre, se réduit facilement en poussière par la pression , et peut être taillé
attend une main plus habiles que la mienne. Description A huit lieues environ au Nord-Est, au Sud= topographi-
Est, et à l'Est 'de la ville de Maëstricht , -
ei ne.
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Berg, d'où elle retourne vers l'Ouest et le SudOuest, à EIerr-et-Kerr,, Gronsweld; sur la rive
on.
avec facilité au moyen d'un instrument tranchant. Il est rude au toucher, happe faible-
remarque deux séries de .montagnes indépen-
dantes l'une de l'autre. La première, qui ne
renferme qu'un terrain houillier , commence à s'élever au bourg de Rolduc , et s'étend au Sud-Est dans le duché de Juliers, où elle se
rattache et fait suite à la chaîne principale qui traverse ce duché du Sud au Nord , en se
recourbant un peu vers le Nord-Ouest, du côté dé la Meuse , et circonscrivant la ville d'Aix-laChapelle. La seconde série commence au village de Vaëlz , à un e lieue au Sud-Ouest d'Aix-la-Cha-
pelle; elle s'étend ensuite au Nord-Ouest de ce dernier endroit, en suivant en partie les con tour-
nernens du ruisseau nominé Gueule; passe par les deux villages de Fauquemont et par celui de
.
ment à la langue, et exhale une odeur argileuse par l'expiration de l'haleine. Sa couleur est le plus ordinairement jaunâtre; quelquefois, mais rarement, elle passe au grison au blanc sale; et dans ce cas il est beaucoup moins tendre. Lorsqu'on frappe sur une masse isolée avec un marteau, on entend un bruit particulier très-différent de celui que ferait entendre un calcaire compacte ordinaire. Sa cassure est imparfaitement con-
choïde. Calciné, il donne de la chaux, mais
d'une qualité très-inférieure ; ce qui fait qu'on ne l'emploie guère à cet usage, et qu'on préfère se servir de celle que fournit la pierre calcaire des environs de <Namur , qu'on peut Q2
Description de la roche.