Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1814, volume 36)

25a ESP.10E ET NATURE DTI TERRAIN de terre végétale se rencontrent souvent à une profondeur de plus de soixante a quatre--vingts mètres de la surface du sol dans la masse calcaire. La première espèce de, cavités que l'on vient

de décrire est celle que M. Mathieu a fait connaître. La seconde présente, comme on voit, des caractères particuliers et qui sont d'autant plus impartans , qu'ils semblent re,

pousser l'idée d'une origine par filtration,

qu'on est presque forcé d'attribuer aux premières; car leur position horizontale ne s'accorde guère avec les résultats ordinaires qui seraient produits par des filtrations aussi peu

Examen du terrain sur lequel

considérables

Pour compléter. la description du terrain

calcaire de Maëstricht, il serait nécessaire d'inr°P.se le diquer la nature de celui sur lequel il repose ; calcaire (le Maëstricht. mais je n'ai. fait à ce sujet que des recherches infructueuses. Cependant j'ai observé, près d'Aix-la-Chapelle , une couche peu épaisse

d'un calcaire, qui a de la ressemblance avec celui de Maëstricht, et qui repose , comme je

l'ai dit dans mon Mémoire géologique du bassin

houillier d'Eschvveiler (Journal des Mines, /10. 212 ) , sur des couches de sable coquillier qui forment le petit monticule appelé Lansberg. De même que le calcaire des montagnes de Maëstricht , celui-ci est également coquillier, et renferme des rognons de silex ; mais il pré-

sente néanmoins une circonstance assez singulière , et qu'on ne remarque point ailleurs ; c'est qu'il est recouvert par un pouddingue, dont la pâte est un calcaire compacte jaunâtre, et dont les noyaux sont des cailloux roulés quartzeux.

DES ENVIRONS DE MAESTRICHT.

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Je ferai remarquer que lés sables coquilliers, sléposés au-dessous de ces deux roches par couches ,dont les nuances différentes semblent indiquer des dépôts alternatifs et périodiques, renfermant beaucoup de bélernnites et d'ammonites; ce qui donne lieu de présumer que la formation de ce monticule appartient à celle des terrains crayeux, au nombre desquels il semble qu'on peut compter aussi celui de Maëstricht (1). Je fbrai remarquer, en outre, que, sous le sol des plaines qui s'étendent , tant du côté de la Hollande que du côté de la Belgique, on trouve d'immenses dépôts de sable mouvant qui, dans

plusieurs endroits, renferment des coquillages parfaitement conservés, et qui m'ont semblé avoir beaucoup d'analogie avec ceux qu'on observe àGrignon, près Versailles : ces coquillages

sont sur-tout fort abondans aux environs du., bourg de Bilsen , à trois lieues à l'Ouest-NordOuest de la ville de Maëstricht. Voilà les seules données que j'ai pu recueillir, relativement à l'espèce de terrain qui peut se trouver sous le calcaire des environs de Maës-

tri cht. Il a été dit plus haut que: cette pierre était ex- Différenploitée pour des constructions. Sa qualité est ces (luerrextrêmement variable ; et à cet égard l'expé- présente rience a fait voir que les pierres d'une carrièredan"es usages pour (1) Le mélange des silex dans le calcaire de Maëstricht, leur disposition la nature des coquillages qui s'y trouvent,

et spécialement la présence des bélemnites et des ammonites, tendraient à rapprocher ce calcaire de celui des terrains de craie ; mais aussi la quantité de débris de grands animaux qui s'y rencontrent, pourrait être regardée comme une différence assez remarquable? (Note des Rédacteurs)

les constructions.