Journal des Mines (1814, volume 36)
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APERÇU GÉOLOGIQUE
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etc.
Tels sont, en raccourci, les principaux traits qui mènent à la connaissance des montagnes de 'notre pays et de leur structure intérieure. C'est aux recherches de MM. 'lilas, Cronstedt, .Bergman, Gyllenhal, Hermelin , que nous les devons principalement: Les détails appartien-
nen.t à-une description géogn.ostique plus spéciale et plus complète , que ni mes connais.sances , ni le tems , ne me permettent de tenter.
PRÉCIS SUR LA SALINE DE LUNE,I3OURG; Par M. BEURARD, Bibliothécaire de la Direction générale des Mines.
L'ÉPOQUE des découvertes qui ont or4_:,,inaiàl'établissement de la saline renient bien constatée ; le predonnhélineuestpas ' de Lun ebou
Origine de la saline.
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Inier document authentique conservé, qui la Son anconcerne, date du7dixième siècle (956), sous cienneté, le règne de l'empereur Othon-le-Grand : mais la manière dont 'ce document en parle, prouve que la découverte est beaucoup plus ancienne, et fait présumer qu'elle pourrait bien remonter jusqu'au tems des Mérovingiens vers la fin du ,,sixième siècle, bien antérieurement à la construction de là ville de Lunebourg. Dans le principe, la propriété de la saline tcsiorreL.bis a appartenu à l'empereur ; mais, en l'année 969, Othon-le-Grand en a fait don à Hermann Eillung, gentilhomme Saxon, qui possédoit la ville de Lunebourg et ses dépendances. Celuici, voulant récompenser ,quelques-uns de ses sujets, leur :en abandonna sUccessivernent plusieurs partie S en .jouissance viagère, et sous la réserve d'un certain nombre de mesures de sel, dites chorus, par chaque chaudière oui atelier -
de fabrication ; puis dans la _suite du tems , ses successeurs ont aliéné, non-seulement ces chorus réservés, mais aussi les ateliers eux-mêMes , .c'est-à-dire, les chaudières, ainsi.q4e les maisons de fabrication et leurs dépendances , soit par