Journal des Mines (1814, volume 36)
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SUR LA SALINE
chacune desdites maisons ; réserve que lion a désigné sous les noms de bona ducis , et aussi deherzogengiit, bien du duc ; g,eant , pour lui et pour ses successeurs, à ne jamaià. plus faire fouiller dans le terrain D) où la nouvelle source avait été découverte, non plus que dans la ville de Lunebourg, ni.
même sur son territoire , pour établir un nouveau puits ou une nouvelle saline, et refonçant même au revenu de l'accise ou octroi établi sur cette nouvelle saline, (etiam pro » Theloneo in nova satina, quod ibi de sale
» accinere consueviinus penitus removendo) , tout cela pour le prix de 1800 écus (MDCCC » nurnenarii) d'argent qu'il déclare lui avoir été payés. »
Dans le tems du duc Jean, la ville de Lunebourg n'était pas encore murée. Ce duc
Aliénations des parts rtS,o us ov
la qualifica-
ayant désiré qu'elle le frit, et ne pouvant aider le magistrat de ses finances pour cette dépense, il ordonna que l'on déduisît chaque année des parts, dites des prélats, ce que l'on appelait vulgairement unflodt ou fut (1), pour en employer le montant à cette construction. Après la mort du duc Jean, son fils Othon de concert avec son épouse, aliéna à peu près tOUS les.chorus réservés, que l'on appelait les
lin de bona ducis.
(1) On..a nominé/1°dt ou fluth une période de fabrication, c'est-à-dire, l'espace de tems pendant lequel chaque maison de cuite recevait l'eau salée à cuire ; cet espace de tems était de vingt-six jours ; ainsi chaque maison avait quatorze .flUÊ7L dans le cours de l'année. De là le nom de
fluthuser, qu'ont porté aussi ces maisons, dont il y a eu 54.
DE LUNEBOURG.
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biens du duc, bona ducis , soit en les donnant, et quelques-uns à titre de vasselage , soit par des ventes à des communes ou établissemens pieux. Comme déjà; dès cette époque, le magistrat Dissentions
-de la ville de Lunebourg se prévalait avec 'ces s'n tes moins de retenue de sa qualité de surveillant ettre. le de l'établissement, et de certaines concessions tiile'linrialte obtenues des souverains, ainsi que des pou- de Lunevoirs illimités, que dans des tems de trouble la 11" es partie des actionnaires étrangers, et sés d.. la majeure partie sur-tout les grands chapitres, lui avaient con- sali"' férés pour défendre les franchises de la saline, et, en général , soigner leurs intérêts; qu'ils se permettait de grever la saline de divers droits
au profit de la ville, et osait même plusieurs entreprises qui manifestaient toujours davantage le projet de s'en approprier successivement tous les biens , menaçant toujours de ré-
tablir la nouvelle source que le duc avait
abandonnée par la transaction précitée, et de leur opposer ainsi une nouvelle saline de grandes dissensions commencèrent à éclater. Souvent assoupies plutôt qu'apaisées , elles ne tardèrent pas à renaître, toujours causées par de nouvelles entreprises d'envahissement de la part des magistrats. En l'année 1370, une transaction avait été passée entre eux et les pre--. priétaires de la saline ; elle portait que , pour mettre fin .à. toutes les discussions, il serait payé, à 14 ville de Lunebourg, un certain tribut dout on conviendrait, et qui serait spécifié dans un autre acte rédigé en idiome vulgaire, et qu'à ce moyen, le consulat s'engageait solennellement, non-seulement à ne ja-