Journal des Mines (1814, volume 36)
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SUR LA SALINE
parce que deux pompes y sont établies pour éle-
ver l'eau salée qui lui. arrive du puits de la source par un petit canal de communication. Ces pompes reçoivent leur mouvement de la
même machine, qui fait agir celles du puits de la source. Elles portent l'eau salée à une hau-, teur de i8, 8 mètres, d'où elles se rend, par divers canaux , dans les réservoirs qui la fournissent aux chaudières. Ce puits a son ouverture sur un monticule élevé de 6 mètres, sur lequel les susdits réservoirs se trouvent aussi, et qui fait partie des anciens remparts de
la ville. Le deuxième puits est nommé le double puits, parce qu'une cloison, qui descend dans
son intérieur, le divise en deux parties, dans l'une desquelles sont établies deux pompes, et dans l'autre, des échelles pour la descente. Son. emploi est de recueillir des eaux salées, qui ne donnent que 8 pour cent, et qui proviennent d'une veine voisine, ainsi que des eaux douces, qui, et s'échappant d'un ruisseau qui coule dans le -fossé à proximité, pénètrent dans la profondeur; et d'empêcher les unes et les autres de filtrer jusqu'à celles de la source , afin de: .maintenir constamment celles-ci dans toute leur pureté. Un troisième puits encaisse une source d'eau douce, dont on pompe les eaux à bras journellement, pour prévenir leur communication avec celles du puits, dit de la source
salée ; deux heures de travail suffisent à cet effet. Enfin, le quatrième, dit le puits neuf, ou le nouveau, puits ( neuerschacht ) , a été construit seulement l'année dernière (1812) , dans le dessein de le faire servir au jeu des pompes lors du prochain rétablissement du
DE LUNEBOURG.
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puits actuel de la machine (kunstschact), qui est dans le plus mauvais état, et d'un changement projeté dans le système des tirans de la machine hydraulique. Les deux autres galeries mentionnées ont principalement la destination de recueillir des eaux étrangères internes ou externes, qui pourraient se mêler aux eaux riches., et d'en progalerie curer l'écoulement. Dans celle, dite lasalée au neuve, sont les conduits de l'eau puits, d'où elles sont élevées dans les reser-v oirs.
Machines Le jeu des pompes des. deux puits princihydrauhlues. et de paux , c'est-à. dire, de celui de la source celui de la machine, est produit par un appareil de tirans ou perches traînantes, dites aussi. bielles horizontales, soutenues par des bras ou demi-tours suspendus , dites schringices , et aussi dans quelques endroits branliers verles ticaux, dont les uns sont fixés au-dessus, et sur des bielles. Ils règnent autres au-dessous une- longueur de 888 mètres, et reçoivent le mouvement par une manivelle adaptée à une à la grande roue d'un moulin qui appartient
- établi
sur Lunebourg, et qui est commune de de à une des extrémités la rivière d'Ilmenau , la ville. Cette roue n'est que louée par la ville à la saline, mais il a été proposé de lui en procurer la propriété pour assurer son indépendance. L'appareil de tirans est fort délabré, et ,de à sou. plus , une direction très-préjudiciable qu'il suit, effet, à cause des détours nombreux 'éviter une et dont il serait possible de lui partie.
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