Journal des Mines (1814, volume 36)
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DE LUN EBOURG
SUR LA SALINE
C'est un autre système de tirans et qui ne suit qu'une longueur de plus léger 188 mètres, (.1u1 fait .ouer les pompes du puits double mais toutefois par l'intermédiaire de la machine principale à laquelle il se rattache. Celui-là est en bon état. Réservoirs.
Les réservoirs pour l'eau salée sont au nombre de trois, et construits en bois de sapin sur le même emplacement où l'on a établi le puits des pompes, c'est-à-dire sué une partie des anciens remparts de la ville. Le plus considé-
rable, qui est aussi le plus abrité complètement, a une longueur de 14,25 mètres une largeur de 996, et une profondeur de sur 2,65. Il
contient 270 mètres d'eau salée. Les trois ensemble n'en retiennent pas plus de 600 mètres cubes, à cause du mauvais état de leurs parois dans la partie supérieure. La destination de ces trois réservoirs ne se borne pas à la conservation d'un approvisionnement d'eau salée pour les cas fortuits d'une
interruption dans le service de la machine, mais elle a aussi pour but de purifier cette eau en procurant le dégagement des parties hétérogènes qui s'y mêlent, ce qui donne l'avan-
Ateliers de filbrica-
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l'emplacement de l'ancieune saline, et trois sur celui de la nouvelle. Les principaux de ces ateliers sont ceux que l'on désigne par les numéros i et 2 , situés sur
le sol de la nouvelle saline, et réunis par un
corps de logis occupé par trois maîtres cuiseurs .ou saulniers. L'ensemble figure un beau et vaste .
bâtiment, composé d'un principal corps de
logis et de deux ailes sous une même toiture ; le tout avec deux étages , construit solidement en maçonnerie , et couvert de tuiles plates. , a une L'aile droite que forme l'atelier,
longueur de 614 mètres sur une largeur de 175, et elle renferme quatre chaudières avec .deux étuves pour le séchement du sel. Ces quatre chaudières ou poëles occupent le
milieu dit deuxième étage, auquel on arrive
par un escalier de pierre construit en plein air, à l'extérieur du bâtiment, au Milieu de- sa façade septentrionale. Leur fond est au niveau du sol ; il repose sur des in-ars étroits , qui di, visent le foyer du dessous en formant des ca-
naux pour la circulation du calorique et, les fourneaux qui les chauffent, sont des carrés longs , construits en briques , et munis de
tage d'avoir en tout tems une fabrication à peu près égale. Des tuyaux sont adaptés à ces réservoirs pour transmettre l'eau dans les chaudières des maisons de cuite qui sont au-dessous , et où, par conséquent, elle ise verse par son propre
Chacune est surmontée d'un évaporatoire de _forme conique construit en planches, posé snr des piliers , commençant à un pied au-dessus des poëles , et fermant à volonté, au moyen de .volets à charnières, fixés à sa partie inférieure,
Il y a en tout six de ces maisons de cuite ou ateliers de fabrication de sel ; savoir, trois sur
avec le poële. Les cheminées pour la sortie de la fumée sont
afin d'empêcher le contact de :l'air extérieur