Journal des Mines (1814, volume 36)
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SUR LA SALINE
environnent la ville de Lunebourg mais plus' spécialement de celles qui l'avoisinent dans un rayciri de: deux lieues an côté du Sud, et qui appartiennent à des particuliers avec lesquels le directeur de la saline passe des marchés dans le cours de novembre de chaque année, d'après les besoins de l'usine et la qualité de la tourbe qui n'est pas. constamment la même. L'emploi de la tourbe s'élève annuellement à 25,000 kasten, ou 32,000 stères, pour obtenir ioo,000 g, de sel environ; et an moins moitié de cette quantité est fournie par la seule tourbière de Melbeck , située à proximité de la rivière d'Ilmenau , qui facilite les transports à la nature de cette tourbière assurerait, à elle l'approvisionnement de la saline pour
laps de terris incalculable, car elle a plus de quatre .Millions de mètres carrés d'étendue , et l'épaisseur de sa couche surpasse trois Mètres. b L'extraction de la tourbe s'y fait au louchet
seul, parce que le terrain est assez-ferme. Il est divisé en seize parties par de petits fossés ou canaux, qui dégorgent'dans un principal transversal, qui a plus de 2'5 pieds de profondeur à certains endroits. On yoccupe , 'pendant 4 à 5 mois du pr'intems et de l'été plus de mille ouvriers , qui s'y rendent en colonies des villages éloignés, avec femmes et enfans , et y séjournent en com-
mun dans des granges ou dans des baraques que l'on construit à cet effet. Sur d'autres parties de cette enceinte sont Nombreux galets de -entassés , ou épars, de nombreux galets ou granite et
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DE LUNEBOURG.
blocs roulés de divers volumes, dont quelques- de porphy_ uns sont énormes, restes de l'approvisionne- 1,,qui fuurment qui avait été fait pour les constructions igiiésosleougtuaetsDe
des ateliers n9'. 1 et 2, tous de granite, de por- !i:ti,iir%",,sdu.-
phyre, ou autres roches mélangées analogues; lation.' des espèces les plus intéressantes , dont plusieurs , tout à-fait inconnues aux montagnes granitiques de l'Allemagne, et dont on trouve des milliards. répandus sur un immense pays de bruyères , spécialement depuis Zelle ou Celle en Hanovre jusqu'à Harnbour; , et delà. .5 dans tout leHolstein jusqu'à la Baltique ; et, en: s'étendant vers l'Ouest jusqu'au-delà de Brême, ainsi que vers l'Est jusqu'en Prusse", sans- qu'il reste, ou du moins que l'on puisse reconnaître, aucune trace des grandes masses ou chaînes de: montagnes, d'où ils ont dû être arrachés par quelques révolutions aussi promptes que terri-: bics, et entraînés par de grands courans qui: les ont abandonnés pour déposer éternellement: des désordres que la surfacede notre globe a éprouvés ; et je pourrais ajouter, jour fournir une preuve de plus en faveur de cette opinion, que les sources salées ne sont jamais très-éloignées des hautes chaines primitives ; car mi ren-
contre de ces blocs, parmi ceux du -plus fort volume des environs de Lunebourg, qui .ont à peine les angles et les arêtes émoussés , ce qui fonde la conjecture qu'ils n'ont pas été amenés de très-loin. Ces blocs et cette immensité de terrain boni--
beux , au milieu de ces vastes plaines sablonneuses que l'on nomme la,a7es et brui/ères , sont des rnonumens qui me semblent ne pas permettre le doute sur le passage et le. séjour e.
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