Journal des Mines (1814, volume 36)
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PRÉSENCE DE LA STRONTLANE
, etc. que exactitude que ces chimistes aient mise dans leurs recherches, la strontiane a dû s'y soustraire. Les chimistes qui ont répété les expériences de M. Stromeyer, , ont employé, à ce qu'il parait, de l'alcool trop faible, qui, en dissolvant le nitrate de chaux, a dissout, en même teins, le nitrate de stron.tiane.
SUR UNE CHAMBRE OBSCURE ET
UN MICROSCOPE PÉRISÇOPIQUES Par M. WILLIAM-Hyns Woz.LAsTorr. (Extrait.)
L'alcool 4o°
dissout très-bien, soir au lendemain, le nitrate de chaux, sans du avoir d'action très-sensible sur le nitrate de strontiane qui se dépose sous la forme d'une poudre blanche cristalline.
L'EFFeT d'une lentille ordinaire est , comme tout le
monde sait, de faire converger un faisceau quelconque de rayons parallèles vers un point qu'on nomme le filer, et dont la position dépend à la fois de la force réfringente du verre, et de la courbure, plus ou moins considérable, de ses surfaces; mais il faut remarquer que cette réunion , en
un point unique, sè fait avec d'autant plus d'exactitude, que la lentille a moins d'ouverture. L'expérience et le calcul montrent , en effet , que les rayons qui tombent près des bords d'une lentille formée de deux segmens sphériques, se réunissent plutôt que ceux qui avoisinent son axe, en sorte qu'aveC une ouverture un peu considérahle l'image d'un objet qu'on recevrait sur une surface plane ne serait jamais parfaitement distincte, quelle que fût d'ailleurs la position de l'ecran. Ce défaut , que les géomètres
ont appelé l'aberration de sphéricité , n'est pas sensible dans les besièles dont on se sert habituellement par la raisots que la pupille a peu de diamètre, et est très-rappro-, ailée du verre, en sorte que les rayons qui, partant d'un, point donné , peuvent atteindre le fond de l'oeil , n'embras-
sent sur le verre lenticulaire qu'une étendue fort petite
L'
et à très-peu près égale à celle de la pupille. Il résulte de là que la grande ouverture qu'on donne aux verres de lunettes ne contribue, presque point, à augmenter l'intensité des images qui se peignent au fond de l'ind , mais qu'elle est utile sous ce rapport, qu'elle permet d'apercevoir plusieurs objets , soit à la fois , soit successivement , sans que l'observateur soit obligé de tourner la tète il est clair seulement qu'alors les points diversement situés se verront par des
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