Journal des Mines (1814, volume 36)
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SUE. LES .MINES DE. HOUILLE
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DE FRANCE.
avances de l'aménagement en grand , parce, qu'on est certain de pouvoir les répartir sur un débit plus considérable- qu'autrefois. On ne craint pas de descendre au-dessous des couches
trop sulfureuses ou trop terreuses pour être d'un bon usage ; on les laisse intactes, pour attaquer les couches inférieures, qui n'en sont
que plus sûrement:travaillées. L'épluchage des. parties terreuses que la houille abattue- peut contenir, s'exécute ordinairement au fond des mines ; et, lorsque cela est nécessaire, on en fait un second à la surface. En un mot, si l'on excepte les produits d'un certain nombre d'exploitations de peu -d'importance, conduites par de petits propriétaires de superficie, qui se sont tardivement mis en mesure d'obéir 'aux règlemen s , on peut assurer que les différentes sortes de houille résultantes de l'extraction actuelle, sont communément meilleures qu'en 1789, et
que, dans plusieurs é.tablissemens, elles ont acquis,
toute la perfection dont elles sont susceptibles. Nous examinerons plus loin jusqu'à quel point les qualités ,qu'on obtient maintenant peuvent rivaliser avec celles apportées par l'étranger. Prix de la Les prix de la houille sur le carreau des mines s"E n'excèdent guère que d'un quart ou d'un tiers le carreau des mines ceux de 178; , malgré que la valeur des objets pendant leS trois années consommés pour l'extraction, tels que le bois dernières. l'huile , la .chandelle , les cables , le for, les fourrages, les chevaux et la main-d'oeuvre aient presque doublé; ce qui provient non-seulement
de ce que les exploitations se font plus en grand, mais encore de ce ci u:elles exercent,
ainsi qu'on le verra plus bas, Une concurrence très-active les unes à l'égard des autres, .
Les prix actuels sont peu comparables d'une localité à l'autre ; ils varient singulièrement, selon la nature et la qualité, des produits, et à raison des facilités d'exploitation, de transport et de débit. A ne considérer que les masses, il n'y a cependant pas autant de différence qu'on pourrait le croire entre les prix des mines situées près des lieux de grande consommation, c'est-à-dire, à peu de distance de la mer, des grandes rivières et des canaux, et les prix de celles.qui en sont éloignées. Les premières, placées en général. dans des pays de plaines, sont par cela même plus dispendieuses à attaquer que les secondes, qui occupent des pays de montagnes. Le Tableau n.. i présente les prix moyens par départemens , les qualités et les localités confondues ensemble. Il dit fallu entrer dans de -trop grands détails pour procéder avec plus de rigueur : on se contentera d'énoncer ici le rapport.moyen entre les valeurs des sortes diverse. La houille grasse menue , et la houille maigre en gros fragmens , ont à peu près la même valeur, et se vendent 25 à 3o p. ioo de moins que la houille grasse en gros fragmens ; la houille maigre menue' vaut 75 à tio p. 100 de moins que cette dernière. Valeur iàOn voit, par le même Tableau.'n. 1 , que les tale ttc métriques de houille dix millions de quintaux les P extraits en 1812 , ont été vendus , sur le car- penel'ain'st trois année. francs. reau des mines , 12 millions de Ces 'deux quantités comparées ne portent le derniè prix moyen du quintal métrique de mouille qu'a '1 fr. 20 c. Eas On peut déduire du résultat de cette coin- 'dela houii: .