Journal des Mines (1814, volume 36)
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Éacilité
SUR LES MINES DE HOUILLE
de la fraude. C'est ainsi que tantôt on lui ve-n, dra nos bonnes sortes pour des sortes anglaises ,;,'et que tantôt on fera des mélanges pour dissimuler- ..la qualité des: .sortes médiocres ou mauvaises venant de l'étranger. L'usage pourra bien donner des indices de, la fraude au sornmateur, , mais il n'en pourra rien conclure d'une fourniture à l'autre.'. DanS,son incerti' tilde sur l'origine de chaque livraison , il ne manquera pas de s'en tenir au préjugé ; c'est- àdire, que, pour lui, la houille de première qualité sera toujours de la houille anglaise la houille médiocre ou mauvaise passera pour de la houille de France. On pourrait appuyer ces conjectures de plus.d'une analogie tirée de l'expérience journalière de ce qui se passe dans les arts :'mais laissons de côté ce qui tient au. préjugé, et comparons avec impartialité les produits des mines de France et d'Angleterre. Les mines d'Angleterre sont en général si+ -
avec In les laquel- tuées soit auprès de la mer, soit sur les rivièresfi pleitans an. non loin des embouchures. 'Les expéditions de
glaiscelles de l'intérieur ont peu de distance à par,, veut t'aire des expédi courir peurarriver dans les ports àl'aide denorn+ rions en charbons de breux canaux. L'exploitation des uns et des tres a lieu régülièrernent.et très en grand. L'empl di de lenrs produits est aussi Tarie que la con-
sommation en est immense. Il n'est aucune des différentes sortes défectueuses. résultantes du
triage et cl e l'épluchage, qui ne reçoive des applications utiles, et qu'on ne puisse débiter en: Anei7le terre même. Il s'ensuit que les envois à l'étran-
erpeuverit -être plus soignés, plus choisis, qu'ils le sont ordinairement, et qu'embarqués presque
au 'sortir des mines, expédiés, directement 'à
DE FRANCE.
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destination, ils arrivent sans qu'on puisse les altérer. Les mines françaises qui versent ou peuvent Causes qui
-verser à la mer, ,. sont, en général, éloignées des côtes, et livrées 'en.outre aux inconvéTlierts
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xa pretéagiIsTTiitt:n
qu'entraîne une concurrence qui a dépasséusa Pi, rd' limite raisonnable. A la vérité , les unes, ain4- çaises , nagées en grand, expédient directement dans les ports de mer ; mais les autres , plus>noinbreuses , exploitées soit en petit, soit superfi- g""s* ciellement , ne font point d'expéditions directes; elles abandonnent le résultat de l'extraption..à, des marchands.qui:.se. chargent du transport et du placement. Ne repppdant point «des qualités au consommateur, les exploitans _de ces dernières mines, celles travaillées super,ficiellement , s'appliquent faiblement à ce que
_les livraisons soient choisies. Jouissant .yertu d'une tolérance légale, d'un champ d'exploitation borné à l'étendue de petites propriétés
, puisant, sare ,tit-re de concessiôii , dans des fouilles susceptibles de peu de
- durée, ils attachent peu d'importance à établir
la réputation .çle, _leurs proclnits,. Quelles que
.s.,uperficielles
soient, au resteet.la consistaAce des diverses exploitations qui versent la mer, et leur manière 4:coulerleurs produits dans le commerce, on p,e-,tIt dire qu'à .l'exception d'un petit nombre qui §ont favorisées , it par la pureté naturelle des couelles de houille, soit par les habitudes locales, les, autres éprouveraient des pertes.notables ,
on prétendait y introduire une trop grande per7 feetion dans l'épluchage ou plutôt dans -Ire
triage et le cieix de la houille ; il leur serait
. impossible, dsltrouver à. débiter les sortes' dé-