Journal des Mines (1814, volume 36)
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MINES DE DOUILLE
nu .-FLNI.T.
Les branches des couches inclinées au Midi ont une pente plus forte que les branches inclinées au Nord ; elles sont aussi beaucoup plus courtes , au point -même que l'on n'en observe presque pas dans les couches supé-
CC,' schiste noir sur-tout que l'on rencontre .les
rieures , et que leurs têtes vont en s'enfon-
çant d'autant plus en-dessous de la superficie du terrain , que les couches dont il s'agit sont
plus basses.
Cependant toutes les couches sont plates, parce que l'inclinaison de la branche du Midi ne passe guère o",25 par mètre, et que la plus forte pente de la branche qui incline au nord, ne s'élève jamais jusqu'à om,5o par mètre. D'après l'idée que nous venons de donner de la forme des couches , on voit que leur en, semble peut être considéré comineune d'ellipsoïde irrégulier, qui serait formé en coupant ce solide par un plan parallèle à la section principale ,passant par les deux premiers axes, et en le tronquant sur trois de ses:extrémités par des plans qui iraient en divergeant sur les deux autres sections principales. Toutes les couches y seraient enveloppées les unes dans les autres , comme autant de . segmens d'anneaux, dont les distances réciproques seraient les mêmes que les intervalles qui règnent entre les couches. Ces intervalles , composés de bancs alternatifs de schiste argileux et .de grès , suivent tous les mouvemens des couches de houille ; tantôt c'est le schiste , et tantôt c'est le grès qui touche les couches; cependant le toit et le mur sont assez souvent formés d'un iSchis te noir, quelquefois bitumineux ; c'est sur portiOn-
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impressions si connues de plantes. On a appelé, comble du Nord, la partie de .chaque couche qui est inclinée an Midi, parce qu'elle fait sa tête au Nord; et, comble dn la partie qui penche au Nord , et dont la tête .
est au Midi. La ligne de jonction des deux bran-
ches porte le nom de naye. Aucune des couches de houille ne laissé dégager de gaz inflammable.
Le Flénu ne forme point un système isolé ;
c'est la première partie du terrain houillier vers le Nord, de manière qu'au Midi il est assis sur d'autres couches. Celles-ci, qui sont droites, reposent elles-mêmes sur les couches dites veines
d'allure, qui s'étendent au couchant, en faisant plusieurs zigzags, jusqu'au-delà de Quiévrain. , et appartiennent au même bassin houil-
lier.
Jusqu'ici nous n'avons attribué que deux branches aux couches du Flénu ; mais il faut ajouter que les plus profondes commencent leui' comble du Midi par un rudiment de
droit qui régularise leur position à l'égard des couches droites sur lesquelles le Flénu appuyé : Plusieurs failles ou crains coupent le bassin du. Flénu ; on en distingue trois principaux. Le premier crain s'appelle piersant ; il est dirigé à peu près au Nord-Est, etpenche trèspeu au Couchant ; son épaisseur ordinaire est de 0-,30; mais quelquefois elle s'élève jusqu'à Cc