Journal des Mines (1814, volume 36)
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MINES DE HOUILLE
DU ri2,..Nts..
direction d'une couche, quand il y a déjà un puits d'épuisement, on travaille presque à sec jusqu'au ferme , et que, s'il vient par fois un peu d'eau, il suffit de mettre le puits en com-
-le plus souvent que sur une certaine partie de l'intervalle qui sépare la couche de celle qui la précédait ; ainsi tout le système supérieur est parfaitement assuré sous le rapport de la solidité , tandis qu'il paraît que les intervalles qui règnent entre- les couches, n'empêchent pas les eaux de filtrer jusqu'à la partie en ferme
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munication avec d'anciennes stappes. On exploite ordinairement toutes les couches de houille à la fois sur le niveau d'un puits d'épuisement; ainsi l'on a pris d'abord ce qui appartenait à un système de couches supérieures, avant d'attaquer les couches inférieures ; et comme , après plusieurs descentes du puits
d'épuisement, on est obligé pour éviter de
longues traverses, de percer de nouveaux puits
d'extraction qui viennent rencontrer les premières couches plus en pied, il arrive pres-
que toujours qu'un puits d'extraction, qui a servi d'abord peur les couches d'en dessus,
est destiné ensuite pour les couches infé-
rieures. Lorsque deux couches sont assez voisines
l'une de l'autre pour se trouver en ferme à la fois au-dessus du niveau de l'épuisement, l'usage est aussi de commencer par la couche du dessus ; car, si l'on travaillait d'abord la couche inférieure , lorsqu'on reviendrait à la plus éle-
vée, elle se ferait trop en menu, et aurait une qualité moindre, tant parce que son mur serait sans consistance , que ipar l'effet du dessèchement qu'elle aurait éprouvé. Il serait peut-être même impossible dé En général, lorsqu'une couche est exploitée, un affaissement S'opère dans son toit ; mais au moyen de l'exact remblai des tailles, il n'existe le
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de ces couches, puisqu'on en trouve si peu en creusant les puits jusqu'à cette profon-
deur. Les exploitations établies sur les combles du
Nord n'ont pas d'épuisement , parce que la. pente de ces combles était trop forte ; il au-
rait fallu percer des traverses ou bouveaux
trop multipliés pour faire communiquer chaque couche aux puits d'épuisement. Ainsi ces, exploitations doivent envoyer leurs eaux sur les combles du Midi : à cet effet, elles attendent, pour travailler leurs couches, que les combles
du Midi correspondans soient extraits, parce
qu'on n'a plus autre chose à faire qu'à les
'conduire d'abord dans la traverse qui va de la
naye au puits d'épuisement, et ensuite dans
les stappes du comble d'une couche inférieure, au moyen d'un petit puits de décharge. Dans ce système d'exploitation, on ne laisse jamais de massifs quelconques ou des pentes; en sorte que, jusqu'à la profondeur où les couches ont été extraites, tout est ouvert ; car l'on n'a pas même respecté les crains que, dans le
travail de certaines couches, on a traversés à chaque taille ou distance de 8o rn., pour con-
duire les eaux à un puits d'épuisement placé de l'autre côté ; on ne s'en dispense que quand le Dd Volume 36, n°. 216.