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Journal des Mines (1814, volume 36)

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Pompes et machines hyc kat liques.

SUR LA SALINE 45° curie du haut de la masse supérieure au bas decell e inférieure. Les épines doivent être renouvelées après sept ans. L'eau salée est élevée sur ce bâtiment par des

pompes qui la versent dans des canaux, qui règnent à sa partie supérieure sur toute sa longueur, d'où elle se distribue dans d'autres plus petits pour tomber en pluie par une multitude d'entailles sur les masses de fagots, alternati-

vement sur une face ou sur l'autre selon le vent, et la verser dans les bassins, d'où elle est élevée de nouveau pour passer successivement par les trois divisions ou chutes.

Le jeu de ces pompes est entretenu par un système de tirans horizontaux et verticaux, qui règnent sur une longueur de 35o mètres, et reçoivent le mouvement d'une roue hydraulique qui a 9 mèt. de diamètre, et qu'un cours d'eau ou un moulin à vent font agir concurremment ou séparément' suivant les cas. Les eaux qui s'échappent de cette grande roue, y sont reportées par d'autres pompes , à l'aide d'une petite roue placée inférieurement, et dont le diamètre n'est que de 5 mètres ; et, lorsque, malgré ces moyens supplémentaires, la puissance motrice

est encore insuffisante pour l'élévation des eaux sur les masses graduantes, on supplée à ce défaut par une manivelle à bras, mise en mouvement par huit hommes, qui promènent un balancier d'un gitand diamètre, et font ainsi jouer les pompes. Le nombre des révolutions que ce balancier doit faire par chaque heure de travail, étant déterminé ,un cadran indicateur qui lui est adapté,

ROTJIENFI3LD.

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constate l'assiduité des ouvriers par une aiguille, qui Marque chacune desdites révolutions. La salure de l'eau, arrivant sur le bâtiment ,

est d'environ 7 degrés, ainsi qu'il a déjà été

dit;; et, lorsqu'elle ea sort -après les trois, chutes, elle est concentrée jusqu'à ii. Les bassins ou réservoirs, qui la reçoivent après la graduation , sont au nombre de trois. Le n.". 1er a une longueur de 32 m. sur une largeur de 12 m. , et une profondeur de 3; le n°. une longueur de 18 m. , largeur de 6.m. , et profondeur 2 m.; le re. 3, longueur, 6 m., largeur, 4 In., et profondeur, 1 m. La contenance ou capacité totale est 1392 mètres cubes. Il y a en tout neuf chaudières ou poêles pour Ta cuisson. Elles ont 6 m. 50 c. de long sur Sm. de large, et o in. 5o c. de profondeur, en sorte que leur capacité moyenne est de 16,25 mètres cubes. Elles sont construites en plaques de tôle assemblées par des clous de fer rivés à froid par le dessus. Leurfond repose sur les petits murs de brique, qui divisent les fourneaux, dans le sens de leur longueur, en canaux ou conduits pour la circulation du calorique, avant quela fuméen'arrive aux cheminées ; et il est en outre supporté en-dessus par plusieurs crochets attachés à des crampons ou hapes, lesquels crochets sont fixés à des solives dites' bo. zebons , qui règnent par le dessus des poêles , et dont les extrémités sont soutenues par de légers piliers en maçonnerie. Au-dessus de chacune s'élève jusqu'à la. toiture une large et haute cheminée en planches, pour l'aspiration des vapeurs aqueuses. La grille -des fourneaux est composée. de prismes triangulaires de fonte, dites vulgairement saumons.

f

Degré de salure de l'eau.

Réservoirs pour l'eau graduée.

Nombre des poêles.

Genre de construction des poêles et fourneaux.