Journal des Mines (1815, volume 37)
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SUR LA ROSE:E ET LES PII.ÙNOMINES
QUI ONT DES RAPPORTS AVEC ELLE: -
tres substances, et ils présentent à cet égard
toujours ceux qui indiquaient le plus grand
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des anomalies remarquables : ainsi, une grande surfàce métalique prend moins de rosée qu'une surface plus petite : une grande plaque de métal placée sur le gazon prend moins de rosée à sa
surface supérieure, qu'une plaque semblable
élevée de quelques pouces au-dessus du même gazon. L'auteur passe à la considération de la gelée blanche, et il avertit -que la plupart de ses ex-
périences sur cet objet ne sont qu'une répéti-
tion de celles qu'avait faites M. Wilson. Il a très-souvent examiné la température de
l'herbe couverte de rosée, par le moyen de thermomètres, dont la boule avait de deux à trois lignes et demie de diamètre, et il a toujours observé qu'elle était plus basse que celle de l'air atmosphérique, éprouvé depuis la hau-
teur 'd'un pouce jusqu'à celle de neuf pieds, le plus ordinairement à la hauteur de quatre pieds.
Il a le plus. ordinairement trouvé , dans les nuits calmes et claires , que le thermomètre
placé sur l'herbe était de sept, huit ou neuf degrés Fahreinheit plus bas que l'autre, et quelquefois plus (environ quatre à cinq degrés centigrades ).
Dans les nuits orageuses, particulièrement s'il- y avait du vent, la température de l'herbe était la même que celle de l'air, et quelquefois supérieure. Lorsque, clans une nuit claire et tranquille, des thermomètres étaient placés dans différentes situations, ceux qui se trouvaient dans les places les plus abondantes en rosée, étaient
froid.
Dans les nuits qui donnaient de la rosée, la température de la terre, à un demi-pouce ou à un pouce de profondeur, était beaucoup plus chaude que l'herbe qu'elle portait. Lorsque des plaques de métal étaient plaçées
sur l'herbe, elles se trouvaient avoir, plus de chaleur, quand elles ne prenaient pas de rosée; mais , lorsqu'elles s'en couvraient , elles étaient toujours plus froides. Parmi les différentes sùbstances que-Pau-Leur a éprouvées, celle qui a acquis le plus de froid, et pris le plus de rosée, a été le duvet du cygne. Les substances filamenteuses en prennent plus que celles qui sont compactes.
L'auteur passe, dans la seconde partie
l'exposition de sa théorie de la rosée. - Il avait d'abord adopté l'opinion que le froid qui accompagne la rosée en est -refit; niais ses expériences la lui firent- bientôt abandonner. prouve par le raisonnement, et par des expériences directes, que l'opinion de Musschen-
broëck et de Dufay, qui attribuent la formation de la rosée à l'électricité, n'est pas mieux f.ondée.
Il fait voir que le refroidissement des corps précède toujours la formation de la rosée, et que, bien loin lue la rosée sort la cause 'du refroidissement :elle diminue le froid, de tout l'effet produit par la condensation de la vapeur d'eau, et son changement en liquide, et il évalue la diminution du degré de froidqu'on observe, qui est.dite à cet 'effet. Il s'agit d'établir la cause du refroidissement,