Journal des Mines (1815, volume 37)
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SUR LA ROSi.E ET LES Pld;NOMNES
QUI ONT DES RAPPORTS AVEC ELLE.
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par le moyen duquel le corps qui a pris une
fondée, on devrait trouver l'effet des courans descendans plus grand dans les parties un peu. élevées de l'atmosphère, ce qui n.'a pas lieu.
,cet air, et se couvre d'une quantité plus ou
conséquent le refroidissement dû au rayonnement n'a pas lieu, la partie basse de l'atmosphère, loin d'être plus froide que celle qui lui
température inférieure à celle de l'air avec lequel il se trouve en contact, précipite l'eau con'tenue en plus ou moins grande quantité dans moins grande de rosée.
Cette cause, M. Wells la trouve dans le
rayonnement des corps, considéré Comme il.
l'a été par M. Prevost , dont l'hypothèse re-
présente très-bien les phénomènes qui lui sont dus.
Ainsi, les corps qui rayonnent dans le vague
d'un ciel clair, en reçoivent moins de calorique rayonnant qu'ils n'en perdent, lorsqu'ils sont posés sur une substance peu conductrice, qui ne leur restitue pas assez promptement celui qui se dissipe par le rayonnement. Mais, lorsque le ciel est couvert de nuages,
ceux-ci restituent une plus grande partie de calorique, et alors le refroidissement des corps rayonnans n'a pas lieu , ou il est beaucoup moindre ; cependant M. Wells a observé des cas où le refroidissement se produisait sous un ciel nuageux. Il rend très-probable que l'air lui-même jouit d'un rayonnement, mais faible et lent , en sorte que, lorsque le ciel est clair, il ne peut rendre que très-peu de calorique rayonnant.
Il explique, par l'effet du rayonnement de la surface de la terre, le plus grand froid que Pictet et d'autres physiciens ont observé tant dans la partie inférieure de l'atmosphère, que
-dans une partie plus élevée. Leslie l'avait expliqué par des courans d'air descendans ; mais, si cette explication était
Lorsque le teins est couvert, et que par
est supérieure, se trouve au contraire à une
température égale ou plus élevée. L'auteur explique , d'après ces principes, toutes les in.odifications qui sont produites par les différens sites , et par les circonstances qui accompagnent la production de la rosée. Il fait voir que le thermomètre n'accuse pas toujours avec précision la véritable température; de sorte que la différence réelle de température peut être souvent beaucoup plus grande qu'elle ne paraît. Les métaux à surface brillante, exposés à un ciel clair dans une nuit calme, prennent moins de rosée à leur, surface supérieure que les au-
tres corps solides, parce que, dans une telle position ;ce sont ceux qui perdent la plus petite quantité de chaleur par le rayonnement ;
et en même :teins ce sont ceux qui peuvent en recevoir le plus par la communication des corps sur lesquels ils sont superposés ; mais , comme le platine est celui qui a le moins de pouvoir conducteur , c'est aussi celui qui prend le plus de rosée. En coin binant ces deux propriétés, l'auteur explique plusieurs anomalies que les métaux presentent selon leur étendue, et selon les circonstances dans lesquelles on les place. La troisième partie est consacrée à l'explication de plusieurs phénomènes qui dépendent de