Journal des Mines (1815, volume 37)
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SUR LES MINES ET USINES
exploitation régulière et suivie. On voit, par différentes notes rassemblées dans les CartonS des Mines, et par la de la Direction générale commission des armes, correspondance de la des mines de la Répupoudres, et exploitation années 3 et 4, que le blique, pendant les Romme avait fait comreprésentant du peuple d'Excideuil , et dans la montagne mencer, près appelée les Foraux , des travaux assez iniportans. Ces recherches avaient sur-tout pour ob-
jet, de fournir du minerai aux maîtres de forges, qui, dans ces circonstances pressantes, .se plaignaient d'en manquer. D'après le plan proposé par M. Enjelvin , chargé de la direction de ces travaux, et en raison de la quantité d'eau qui affluait au fond des puits (déjà parvenus à; une profondeur de 4o mètres, et que dix hommes travaillant jour et nuit ne pouvaient assécher) ,
au on avait abandonné ces quatre puits, situés du sommet de la montagne, et on s'occupait percement d'une galerie d'écoulement provisoire , qui avait, à cette époque ( germinal an 3), 20 toises de tranchée ouverte, et 42 dans la montagne. Une autre galerie, destinée à épuiser à la profondeur de 200 pieds ou environ, et entreprise au bas de la montagne, avait 55 toises de tranchée, et 12 de longueur souterraine. On se dirigeait sur d'anciennes fouilles, autrefois exploitées avec avantage, et abandonnées seulement à cause de l'eau qui était survenue, ce qui faisait concevoir d'heureuses espérances. Vingt ouvriers étaient, attachés à ces travaux, et on avait dépensé i,oii fr. 'depuis sept mois. On avait proposé, mais inutilement, de céder ces travaux à une société; les exploitans par-
DU' DÉPARTEMENT DE LA DORDOGNE.
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ticuliers paraissent attendre pour s'y décider, le résultat de la galerie d'écoulement. Les travaux de ces derniers étaient alors dans un état peu satisfaisant, en raison de la rareté des bras ; les ouvriers voulaient être nourris, et les frais d'extraction devenaient considérables. Il y avait alors quatre exploitations près d'Excideuil , comprenant en tout 14 puits, et occupant 45 ouvriers.
Les travaux entrepris par le représentant
nomme, furent continués par ordre du comité de Salut public. M. Miché , ingénieur des
, quelque tems après un rapport à l'agence des mines, sur l'état de ces travaux ; ils avaient coûté 24,967 francs, et
mines , fit
consistaient en trois galeries abandonnées, et quelques puits. Mme de l'Estrade, propriétaire d'une partie du terrain où les travaux avaient été commencés, offrit de les continuer à ses frais, en formant une compagnie, et de prendre à-compte, des indemnités qui lui étaient dues, les bois , outils, etc. , restés dans l'exploitation. Il paraît que cette proposition n'eut pas de suite;
les travaux des Foraux cessèrent avec les cir-
constances qui les avoient fait naître ; les mines
d'Excideuil sont rentrées dans leur première obscurité, et rien ne fait espérer désormais l'établissement d'un plan régulier d'exploitation, ni la reprise des travaux de Romme, que dans cette
contrée le Gouvernement seul pouvait entreprendre et soutenir. Au reste, ce n'était pas la première fois que la richesse et l'abondance de ces mines avaient fixé l'attention, et donné lieu à des spécula-
ions d'une tout autre l'importance que les
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