Journal des Mines (1815, volume 37)
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DU DÉPARTEMENT DE LA DORDOGNE.
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OR LES .1VIINES ET USINES
enfin , d'ament, MM. Gallois et d'Aiguillon ; le Préfet près les differens avis donnés par M.chef de la de la Dordogne et M. l'Ingénieur en septième division, en faveur de la demande formée par MM. Hoche et d'Aiguillon , et l'affaire ayant été discutée devant le Conseil général des Mines, il a été jugé que ledegisement de houille de Saint-Lazare, objetmaltant ende demandes réitérées, et de travaux pour encore assez connu trepris, n'était pas qu'il fût possible d'assigner au concessionnaire
par un plan régulier d'exploitation, et que conséquent il n'y avait pas lieu à concession. D'après cette décision, il a été accordé seu-
lement à M. Hoche une permission provisoire devra d'un an, pendant la durée de laquelle ilConseil faire, d'après le plan approuvé par le général des Mines , les recherches convenamine de Saint-Lables pour fournir, sur lapositifs qu'on n'a pu les renseignemens zare , obtenir jusqu'ici. Le gisement dont nous venons de tracer l'histoire, présente, sur une pente assez rapide, descend dans la Vizère , deux couches qui bien distinctes ; la première touche à la petite maison dont nous avons parlé. Son inclinaison est très-sensiblement parallèle à celle du terrain , et paraît d'endes autres couchesdirige également sur la ligne viron 150. Elle se Nord-Nord-Ouest. Sa puissance est de 35 à le mur de cette 4o centimètres. Le toit et formés d'un schiste couche sont entièrement mêle avec le commicacé bleuâtre, qui se lui couche même, et semble bustible dans la communiquer
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communiquer sa contexture et son extrême
fragilité. Lest mêmes observations s'appliquent
à la deuxième couche, dont les affleuremens
se présentent, ainsi que nous l'avons dit, à environ 5o pas de la première , presque entièrement baignée par la Vizère qu'elle semble traverser perpendiculairement. à son lit, de Sorte que la tête de cette couche n'est apparente que lorsque les eaux sont basses. Enfin,
on avait Observé un troisième indice sur le bord opposé de 'la Viière qui peut-être n'é-
tait que le prolongement de la deuxième couche
dont on vient de parler ; on avait tenté autrefois quelques recherches sur ce point, maiselles sont depuis long-tems abandonnées, et` au milieu de ce terrain aujourd'hui cultivé, serait presque impossible d'en reconnaître la trace. On conçoit que le peu de charbon , extrait' du gîte que nous venons d'indiquer, ayant été
pris, en grande partie, sur des affienremens. qui éprouvent nécessairement une altération!: continuelle, ne pourrait être que d'une qualité très-médiocre. Il est d'ailleurs, commenousk l'avons dit, très-mélangé de schiste noirâtre.. Ses fragmens Sont, en outre , partagés par un assez grand nombre de filets où nerfs, blancs calcaires, qui augmentent encore sa fragilité ; on trouve même des pyrites dans quelques échantillons. Tôiitéfôià malgré ces inconvéniens , 'dont les principaux , sans doute ,:
se montraient plus dans des fragmens
traits à une phis grande profondeur, les essais de ce combustible ont donné des résultats assez Volume 37 , 11°. 218. G