Journal des Mines (1815, volume 37)
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SUS. LA COMPOSTTIOD;
DE LA BLENDE.
là même, je pense qu'il est inutile de détailler. plus d'une expérience , et je ferai choix de
séché en plein air, il fut exposé pendant vingt-
celle dont l'exactitude m'a le plus satisfait ; l'espèce venait de Hue tanne en Cornouailles, et fut recueillie par moi-même sur les lieux ; elle n'était pas cristallisée , mais je la choisis comme paraissant entièrement privée de matière terreuse ou étrangère, de quelque nature que ce fût. Sa couleur était noire-brune, son éclat vif et semi-métallique mais le clivage sextuple, qui caractérise ordinairement 'la blende ;ne pouvait être reconnu, parce qu'elle était formée de concrétions granulaires; elle était opala raclure était jaune-brune ; elle possédaitle degré de dureté ordinaire à la blende ; que' sa pesanteur spécifique était 4,049. 10. Cinquante grains de ce zinc sulfuré fa-
rent réduits en poudre fine
, et mis à di-
gérer dans un flacon pendant deux jours, avec
de l'acide, nitrique affaibli. D'abord l'action
fa tassezviolente , et le gaz nitreux se dégageait en abondance; mais, après quelques heures, il cessa entièrement. La mine était alors Jlottuile: à la surface du liquide, et paraissait.,re-
cLoPerte de soufre. Le tout fut jeté sur_un filtre, et le résidu insoluble étant biert luxé-et
(i)J'ai remarqué , dans les analyses précédentes , qu'A moins que la blende ne soit réduite en poudre , on s'ei..7 Dose à des pertes considérables. É
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quatre heures sur un fer d'une température de plus de iiø° : ainsi séché , il pesait .26 grains.
20. Ces vingt-six grains furent mis sur un verre de montre, et exposés à la chaleur d'une lampe. La matière éprouva un commencement de fusion, dégagea un peu de fumée blanche,
et cnfin prit feu et brûla avec une flamme
bleue, en répandant une forte odeur de soufre. Lorsque toute apparence de combustion et de fumée eut cessé, le verre fut mis à refroidir. La matière étant alors pesée , était égale à 22,4 grains. Les -36 grains de perte furent
considérés comme du soufre dissipé par la
chaleur.
3.. Les 22,4 grains de résidnqui avait alors
repris l'apparence de la blende originelle furent mis dans un flacon , à digéer pendant deux jours avec de l'acide nitrique
affaibli.. Le. second jour, l'action étant finie, et le tout presqu'e. dissous, le,., vase fut ex-
posé pendant quelques heures à...une cha-
leur de 130° ( 55° therm. cent. ) ; 'après quoi on jeta le tppt,. sur un filtre. La portion non dissoute, bien lavée et séchée, pesait 9,54.
e >Ce petit résida, mis dans -Un verre de montre, fut exposé à la chaleur d'une lampe. il dégagea une fumée visible ayant l'odeur de soufre. Quand:il filfrefroidi , son poids était rkéduit à o,38 grains:1,es 0,16 de perte furent