Journal des Mines (1815, volume 37)
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SUR LES miN.4s. pm HOUILLE
DE SAINT-GEORGES-CIIATELAISON.
Grand Puits, entre lesquels il existe une double communication. L'atelier porte le nom d'Alexandre.
d'extraction, il a été foncé trois puits de re-
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Le Grand Puits, abandonné pendant un demi-siècle, et comblé depuis plus de dix ans,
fut repris le 13 germinal an 9 (1801). Son orifice ayant été muraille dans l'origine, et le roc cette fosse fut trouinférieur étant très-solide, vée parfaitement intacte. .Après qu'elle et été déblayée, on l'approfondit jusqu'à,54 mètres et, vers nivôse an lo , elle fut mise en extraction provisoire, en attendant l'achèvement du puits Alexandre. Le puits Alexandre a été assis le 3 prairial an 9 (18°1) , sur la couche n° 2 , et au milieu des travaux de l'ancienne compagnie. Il est à l'Est du précédent. Sa profondeur est de 92 mètres. Les anciens travaux n'ayant jamais descendu de ce côté au delà de 5o à 6o mètres, et
l'expérience ayant appris que les amas de combustible les plus considérables, se trou7
vaient.,touj ours dans les profondeurs, on jugea plus convenable de prendre cette position, d'aller chercher fortune en un autre endroit. L'extraction de la houille commença en messidor art 10 (1302). Depuis cette époque, on a.
pris dans l'Ouest tout ce qu'on a trouvé de combustible entre les deux puits , à partir du niveau de lao mètres jusqu'à celui de 70 du jour; ce qui est peu de chose en comparaison de ce qui est au dessous. On marche en ce moment
vers l'Est, dans un mélange de houille et de
schiste. On vient en outre de découvrir , de ce côté, un amas de houille sans mélange, sur lequel on fonce un embranchement d'extraction.
Indépendamment des quatre nouveaux puits
cherche dans la partie septentrionale des mines, savoir : Ceux de Cormier, Barthelemi , et Ferrwiières. Les deux premiers sont placés à 48o mètres de distance respective sur les couches de houille n°9, ri° 8. Le troisième se trouve situé à 200 mètres Sud de Barthelerui , et doit rencontrer d'abord les couches n° 7 et n" 6. Ces couches, ainsi que la dixième, ne sont connues que par leurs affleuremens et les nom-
breux déblais qui proviennent d'exploitations antérieures à l'année 1737. La tradition porte qu'on en a tiré beaucoup de houille, mais que les amas avoient peu de suite , au moins à la
surface. Le puits Cormier a été ouvert le 16 messidor an 12 (1804). Les autres l'ont été vers la fin de 1806. On peut dire, au reste, que, si ces travaux
sont bien placés et bien entendus, ils ne sont, pour ainsi dire, qu'ébauchés. Effectivement Cormier et Barthelemi n'ont que 49 mètres de profondeur, et Ferroniéres , Les six machines à molettes, à l'aide desquelles on fait le service, sont toutes sans hangard et de la petite dimension. Elles ont été construites aux époques suivantes : Celle des Hétons en 1795 , pour Constance, et remise à neuf en 1799; celles de Stanis, du Grand Puits, et d'Alexandre en i8ol; celle de Barthelemi en 18o4, et celle de Cormier .en 1808.
Tel est donc l'état actuel des travaux aux mines de Saint-Georges; .4s consistent-en deux puits neufs d'extraction: , dans des parties .présr que intactes ; en deux puits d'airage et de corn'
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