Journal des Mines (1815, volume 37)
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SUR 'UNE LOI
DE LA CRISTALLISATION.
donner la détermination complète de ce prisme,
cordent avec les indications de la loi de syméi--
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et je joindrai à la description de la seule variété qui eût été observée jusqu'alors, celle d'une nouvelle forme, qui m'a servi à fixer la troisième dimension du prisme, et qui me paraît d'ailleurs digne d'intérêt par l'ensemble des lois de décroissemens dont elle dépend. La variété dont j'ai parlé en premier lien, comme étant la seule qui m'ait été connue pendant long- tems , est celle que représente la fig. 4. Sa forme est un prisme droit octogone, dans lequel les pans M, T sont perpendiculaires entre eux, et les faces r, r qui les séparent font avec M un angle d'environ 14o'; et avec T un angle de i3o1 à peu près. Les cristaux se divisent avec beaucoup de netteté parallèlement aux trois faces P, M, T, ce qui indique pour la forme primitive un parallélipipéde rectangle. La loi de symétrie suffirait seule pour prouver que la base de ce parallélipipède n'est point un carré, mais un rectangle. Car si elle était un carré, les facettes r, r ne pourraient être le résultat d'un décroissement par une simple rangée , autrement elles feraient un angle de 135d avec chacun des pans adj acens M, T. Elles seraient donc produites par une autre loi de décroissement, et dans ce cas elles se répéteraient vers les faces T , en faisant avec elles M, un angle de 140d égal à l'incidence de rsurégal
et avec cette dernière face un angle de 13'oa à l'incidence de r sur T. Plusieurs variétés" de ridocrase et de la mésotype, dont la forme primitive est un prisme droit à bases carrées, offrent des exemples d'une semblable répétition. Les observations relatives à la structure s'ac-
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trie. Si l'on compare entre elles les faces M, T, ou leurs analogues mises à découvert par la division mécanique, on remarque dans leur poli et dans leur éclat une différence sensible. L'éclat des faces M est vitreux ; tandis que les
faces T en ont un qui tire sur le nacré, et
qu'elles se prêtent plus facilement à la division mécanique. Or , d'après ce que j'ai dit plus haut, cette différence en indique une dans les dimensions et dans l'étendue des faces dont il
.s'agit. J'avais déjà déterminé comme je l'ai annoncé, le rapport entre les côtés de la hase, et en combinant ce rapport avec la hauteur du prisme, telle que la donnent les nouvelles ob-
servations. dont j'ai parlé, je trouve que les Côtés C, B, G ( fig. 2) (i) sont entre eux sen-
siblement comme les quantités VS-0 , V2-7 et (2). Il en résulte que des deux faces laté-
rales M, T, là seconde dont l'éclat est nacré, et qui est dans le sens des joints les plus (à-
eues à obtenir, est en même tems celle qui a la plus petite étendue. La forme primitive de la chaux anhydro-sulfatée est aussi susceptible d'être divisée par des plans qui interceptent les arêtes G, G (fig. 2) , et les positions respectives des joints naturels
qui répondent à ces plans, et qui sont néces-
sairement dans le sens des diagonales de la base,
confirment les indications relatives à l'éclat et an tissu. Si l'on a fait une fracture sur le coin (i) Cette figure a été tracée d'après les dimensions que j'indique ici. (2) A peu près comme lés nombré,s 1 2 , 1 0 et 9.
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