Journal des Mines (1815, volume 37)
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suit UNE LOI
DE LA CR1ÉSTALLISATION,
défaut d'accord que M. de Bournon se contente
On peut ainsi, en divisant les corps qui appartiennent aux substances dont -il s'agit, obtenir
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d'appeler une singularité, qui lui paraît pro-
venir de quelque illusion dépendante de la réfraction (1). Ainsi , au lieu de tirer de ses propres observations une conséquence qui s'offrait comme d'elle-même , il les fait céder au résultat d'une mesure qu'elles devaient lui rendre suspecte , ou plutôt lui faire rejeter, comme incompatible avec des faits évidons. J'ai mesuré de mon côté l'incidence des joints en diagonale sur les faces adjacentes, et je l'ai trouvée sen-
siblemen.t plus forte dans un sens que dans l'autre. Mais ce n'était qu'une vérification de surabondance, dont j'avais le droit de me dispenser, par cela seul que la nature ne peut
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à volonté des prismes rectangulaires et des
prismes rhomboïdaux. La préférence dépendra
de diverses considérations combinées entre
elles, et prises dans l'aspect général des cristaux, dans une plus grande facilité d'obtenir les joints naturels, et dans un ensemble plus simple de lois de décroissernens , suivant que l'on adopte telle forme, comme primitive, plutôt que telle autre. ,Ces considérations indiquent pour la chaux anhydro - sulfatée le prisme rectangulaire, et pour le pyroxène le prisme rhomboïdal. Dans chacun des deux cas, la molécule sous-
être en opposition avec elle-même,
tractive est semblable à la forme primitive ; niais, ce qui est le point important, la forme
nique de la chaux anhydro-sulfatée , et que partagent avec elle divers autres minéraux dans lesquels une partie des joints naturels
de la molécule intégrante reste la même, quelle que soit la farine primitive que l'on ait choisie. Pour le concevoir, soit abcd (fig. 5) un assortiment de joints naturels, parallèles les uns aux pans d'un prisme rectangulaire, les autres aux
J'ajouterai ici quelques réflexions sur le double résultat que présenté la division méca-
font entre eux des angles droits, tandis que les autres traversent diagonalement les rectangles qui résultent de l'assortiment des premiers. Les cristaux de pyroxéne,_entre autres, offrent des indices très-marqués de cette double structure. (1)\torsque la percussion laisse subsister une partie de l'une des faces naturelles r,r (fig. 4) , le parallélisme entre les joints que l'on aperçoit dans la fracture et cette même face, qui est plus inclinée de iod sur IVI que sur T saute, pour ainsi dire, aux yeux. Or, il serait contradictoire qu'il
y eût en même tems parallélisme entre les joints dont il s'agit et un plan également incliné sur M et sur T, mis à découvert
par la division mécanique -Les lois connues de la lumière démontrent l'impossibilité qu'il y ait même ici une illusion, bien loin qu'elles puissent jamais servir à l'expliquer.
pans d'un prisme rhomboïdal, et supposons
que la division mécanique ait été poussée jusclu'à sa limite. Le rhombe kuzx sera semblable à la coupe transversale du prisme rhomboïdal, et le rectangle abcd représentera la coupe dit prisme rectangulaire.
Dans l'hypothèse du prisme rhomboïdal ,
considéré comme forme primitive, la molécule seustractive sera le petit prisme de même forme dont le rhombe umizi, ou tout autre semblable, représente la hase, et les molécules intégrantes seront les petits prismes triangulaires rectangles qui ont pour bases les triangles, tels que ypr,
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