Journal des Mines (1815, volume 37)
Page : Image 123
Révision de 7 juin 2014 09:06:01, edited by Anonymes
233
SUR UNE LOI
DE LA CRISTALLISATION .i
.dont les rhombes sont les assemblages '; d'où il suit que chaque Molécule soustractive sera composée de quatre molécules intégrantes. Si l'on adopte au contraire le prisme rectangulaire pour forme primitive, ce qu'il y a de plus naturel est de supposer que la molécule .soustractive soit un prisme semblable à celui dont elbu représente la base, et qui est undeasla semblage de huit molécules intégrantes réunies même figure que dans le cas précédent , autour de l'axe du petit prisme. Cette supposil'analogie des formes qui
'des soustractions de petites espaces d'une figure
232
tion s'accorde avec appartiennent à d'autres espèces, et en particulier au grenat (i) , où le rhomboïde qui fait la fonction .de molécule soustractive est composée de six tétraèdres réunis de même autour de l'axe de ce rhomboïde (2). au sujet de ce qui précède, .qu'en général les clécroissemens ramenés à ce J'observerai_' qu'ils renferment d'essentiel, se mesurent par Traité de Minér.,toin.II, p..545. M le comte de tiournon en'taisonnant d'après l'hy'potbèse .où l'assortiment des joints naturels Serait celui que repréSente lafig. 6, et dans lequel, parmi les petits rhombes composans , les uns, comme nsto , sont divisés seulement dans le sens de la grande diagonale, et les autres, comme opi771. 11 o r , 'dans le sens de la petite, en a conclu que mon du prisme de la chaux anhynion sur la base rectangulaire dro-sulfatée tendait à faire admettre dans ce minéral des molécules intégrantes de deux formes différentes, l'une à .base obtuse, et l'autre à base aigiie. Mais l'objection tombe, si l'on rétablit dans cette figure celle des lignes parallèles aux côtés a b,bc, qui semblent'avôii`étéoubliées ét quise treuvent'snria fig. 5. Je ferai -ei?Ir, , dans la seconde partie de ce -Méinoire , en pariant d'un autre minéral, que cette objection a contre elle d'autres faits dont l'existence ne peut être révoquée en doute-.
déterminée, qui se déduit de l'observation des joints naturels. La théorie n'a besoin que de cette considération pour arriver à son but. Nous supposons que la matière qui répond à ces esainsi que celle qui occupe le volume du cristal, est un assortiment de petits corps que paces' nous appelons molécules intégrantes, dont la figure est de même indiquée par l'observation ; et cette seconde supposition a tout ce qu'il faut pour la rendre admissible , lorsque ces petits, corps réunissent un assortiMent symétrique à une forme qui soit susceptible, par sa sirupti-cité , d'être conçue comme élémentaire. Mais à la rigueur, la théorie, en se dispensant de ce nouveau pas, ne laisserait point de représenter fidèlement les résultats de la cristallisation (t).
Il me reste à décrire les deux variétés de chaux anhydro-sulfatée que j'ai déjà annoncées. La première est celle que représente la figure 4. Son signe rapporté au noyau (fig. 2) TP. est M 7' T P. Incidence de r sur M, 4od 4'; de r sur T, 129e' 56e. Je nomme cette variété chaux anhydro-suifizte'e pe'rioctaèdre. On la trouve dans les environs de Salzbourg. (i) On pourrait aussi admettre pour molécule soustractive
le prisme qui a pour base le rectangle sgon ( fig. 5) , et qui est composé de même de huit prismes triangulaires, niais assortis d'une manière différente, ou celui dont la base est le rectangle spry, et qui ne renferme que deux prismes triangulaires. Dans l'un et l'autre cas, la solution des problèmes serait absolument la même que celle qui résulte de l'adoption du prisme auquel j'ai donné la préférence, près les motifs que j'ai allégués.