Journal des Mines (1815, volume 37)
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UR L E POTASSIUM.
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C'est au fond de ce tube que l'on met le
EXTRAIT D'un Mémoire de M. SMITHSON TENNANT sur le PotasSiiiin. Lu à la Société Royale de Londres, le 23 juin 1814.
est d'indiquer quelL'os ET de ce Mémoire à faire à l'appareil dont ques changemens
MM. Gay-Lussac et Thenard ont fait usage
dans lents ,belles expériences sur le potassium ; M. Terintint a cru rendre service aux chimistes
en rendant 'encore plus simples les moyens réactif si puissant, et susceptibles d'obtenir de nombreuses applications. En COnSétitience il a cherché si l'on ne pourrait pas :.se dispenser de faire chauffer séparément la potasse et la tournure ou copeaux de fer employés pour décomposer cet alcali; l'exPérience lui a prouvé que cela se pouvait en effet eau moyen d'un appareil très-simple, dont Voici lé détail.
On prend une portion de canon de fusil,
longue d'environ cinq décimètres, fermée à la forge dans son extrémité inférieure, et enduite 'Mir les trois cinquièmes de sa longueur, d'un lut composé d'argile cuite , et ensuite pulvérisée, unie à une faible proportion d'argile réfractaire dans son état naturel.; l'objet de cet enduit est d'empêcher le contact de l'air, et 'Conséquemment la combustiOn du fer du tube qui doit être soumis à l'action d'un :feu intense et long-tems prolongé.
mélange de poteAsse et de tournure ou copeaux
de fer ; en employant cet appareil comme une cornue , on retire le potassium par la simple,
M. Tennant a trouvé, ainsi que nous Pavons appris, de le-même , que le potassium ainsi obtenu n'était pas pur, mais combiné avec uat peu de potasse qui s'était élevée moyen-
nant une attractlion capillaire : pour parer à cet inconvénient, il a imaginé un autre tube, lequel, s'insérant dans le premier, doit servir à recevoir, par umi trou pratiqué à sa partie inférieure, le potassium que l'action du feu aura fait sublimer. Ce second tube est une autre portion de. canon de fusil, longue seulement de deux décimètres envircm, que l'on choisit d'un ca-
libre tetqu'ili puisse entrer dans le premier sans. trop d'effort, nMs en s'y ada,ptaint assez juste ;,
on a soin qu'il déborde d'environ trois centimètres, afin d'offrir de la prise pour le retirer. Les calibres ordinaires des canons de fusil> peuvent suffire , en les choisissant convenablement pour. l'un et l'autre tubes, à moins
que, pour pouvoir mettre à la fois', dans la premier de ces tubes, une plus grande quan-
timi de potas,se, et de tournure de fer, ne juge à propos de l'élargir par en bas à l'aide du marteau, ce que M. Tennant a fait faire avec assez de facilité.
L'appareil étant ainsi disposé, on en coiffe Pextrémite!superieure avec un tube plus large«,
qui, devant se trouver à une certaine distance du feu, et être tenu constamment frais peut