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254 MINEDELIGNITEVITRIOLIQ. ETALTIMTNEITX

cédés, et qu'on se bornera à imiter légèrement

Efflorescence.

et trop généralement une méthode qui peut être fort bonne ailleurs, mais qui est ici fort incomplête , on n'obtiendra que des résultats imparfaits et peu économiques. C'est principalement dans les fabriques d'alun et de vitriol que se fait sentir le besoin d'un directeur instruit dans les sciences chimiques. Je me bornerai à faire remarquer que les tas de minerai devraient être établis sur un sol de glaise bien battue, imperméable aux infiltrations, et disposé en pente vers les côtés pour recueillir dans des rigoles l'eau pluviale et celle des arrosemens chargée des efflorescences salines. Ces premiers arrosemens , qui ont pour

but de hâter la vitriolisation , devraient se répéter tous les 8 jours, en ayant soin, comme en Picardie, de retourner au moins une fois par mois toute la couche dont on ne saurait rendre l'efflorescence trop parfaite. La lixiviation est ici l'opération la plus déLixiviation fectueuse; cependant c'est celle qui parmi toutes est la plus essentielle. On verse plusieurs fois sur le même minerai une eau toujours neuve. Elle se rend dams les réservoirs avec un degré de saliviation qui va toujours décroissant, en sorte qu'au bout d'un certain tems, on conduit à l'évaporation une eau beaucoup trop faible qui consume inutilement du combustible. C'est acheter trop cher l'épuisement complet du minerai. Il paraît que l'eau actuelle n'est plus qu'a io degrés quand on la conduit aux chaudières, tandis qu'elle devrait être à 20 et 25 degrés du même aréomètre. Ce mode de lessivage doit être 'remplacé par trois ou quatre rangées

MON't- L'ASTBERG.

de caisses. Le minerai presqu'épuisé est

placé dans la rangée supérieure, et c'est sur. ranb-bées lui que l'on fait affluer l'eau pure ; elle coule dé là sur le minerai de la seconde rangée qui a reçu une lessive de moins , et enfin sur le minerai vierge de la rangée inférieure. On bien, si l'espace étroit ne permettait pas cette disposi-

don , ce que -j'ai peine à croire, on se bornerait à établir vers le pied du coteau.une seule rangée de caisses où l'on lessiverait deux ou trois fois le minerai en reversant l'eau du second lavage sur du minerai neuf. Au reste, ces moyens de lixiviation quant au nombre des retours ,de l'eau sur le minerai,

présentent des modifications infinies suivant la richesse en vitriol et en alun , et les doses du mélange naturel avec ces deux sulfates, de ceux de magnésie et de chaux. La distance de la grille à la chaudière égale à om,6o est beaucoup trop considérable, et la chaleur dans ce grand 'espace vide s'affaiblit et s'évapore. Les parois légererrient inclinées des mêmes chaudières devraient laisser entre elles et les murs contigus du fourneau , un vide où pût circuler la flamme. Du reste, la cheminée

qui tourne autour de la masse de liquide

à

échauffer est bien entendue. On doit ajouter de l'eau-mère dans les chaudières d'alun à la lin de l'opération , et non au commencement où elle épaissit trop la lessive,

et la rend d'une évaporation plus difficile et plus lente. Celle-ci, pour le sulfate de-fer, ne doitpas être portée à- une concentration supérienre à 40d de l'aréomètre de Baumé, afin d'éviter les dépôts de sulfate de fer sec ou anhydre. On peut Volume 37, n°. 23.0.