Journal des Mines (1815, volume 37)
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DU SULFURE D'ANTIMOINE.
Les résultats de Wenzel et de Berzelius, diffèrent considérablement l'un de l'autre, et aussi de tout le reste ; mais si nous les négligeons, nous voyons que les autres chimistes
tique bout sur ce sulfure en poudre, il se dégage abondamment du gaz hydrogène sulfuré, pendant que l'oxyde d'antimoine se combine avec l'acide. Il semblerait donc que dans ce cas , la mine et l'acide déterminent la décomposition d'une quantité d'eau , dont l'hydrogène se combine avec le soufre, et s'échappe à
se sont beaucoup rapprochés ; si nous omettons
l'expérience de Wenzel qui diffère le plus, et qui porte la plus grande apparence d'inexacti-
tude, la moyenne de toutes les autres nous donne 35,572, pour la proportiou de soufre
combiné, avec 100 d'antimoine dans le sulfure de ce métal : maintenant, ce nombre n'est probablement pas éloigné de la vérité. J'ai cru qu'il était important d'entreprendre une série de nouvelles expériences, pour chercher à connaître la composition de ce sulfure
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natif avec autant de précision que possible, parce que cette connaissance exacte nous serait d'un grand secours, en nous donnant les
moyens de déterminer le poids d'un atome d'an-
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SUR LA COMPOSITION
thnoine , problème de quelque difficulté , l'impossibilité où l'on est jusqu'à présent d'obtenir les oxydes de ce métal dans un état pur et combiné, pour déterminer leur composition avec la précision requise. Je me suis servi d'une espèce pure de la variété commune radiée, que j'ai dans mon cabinet, et qui, je crois , fut trouvée clans le Sud de l'Ecosse , quoique je n'en sois pas absolument certain. L'objet que j'avais en vue était de reconnaître tout le soufre que cette espèce contient. Il est évident que, puisque cette matière ne retenait rien d'étranger, la connaissance de sa composition devait suffire pour déterminer celle du sulfure. Il est bien connu que quand l'acide muria-
l'état de gaz, pendant que l'oxygène s'unit avec le métal, et le convertit en oxyde dont l'acide se saisit. En conséquence, je crus qu'afin de déterminer correctement la composition du sul-
fure d'antimoine, je n'avais qu'à en décomposer un poids déterminé à l'aide de l'acide muriatique et de la chaleur, et de recevoir le
gaz hydrogène sulfuré sur le mercure. La connaissance de la quantité de ce gaz obtenu, aurait fait voir non-seulement la quantité de soufre contenu dans la mine, mais même m'aurait
donné la faculté de déterminer la quantité d'oxygène qui s'était unie avec le métal. Mais ayant répété cette expérience deux ou trois
fois, je trouvai qu'on ne pouvait se reposer sur l'analyse de la mine faite de cette manière. Car il se sublima toujours dans le col de la cornue une quantité de soufre doré d'antimoine (probablement oxyde d'antimoine hydro-sulfuré )
(pie je ne pus rassembler avec précision, ni évaluer d'une manière satisfaisante.
Trompé dans mon attente, j'eus recours à
l'action bien connue de l'acide nitro-muriatique sur le sulfure d'antimoine. Je mis lao grains de mine pure réduite en poudre fine dans une grande fiole, et je versai dessus de l'acide nitro,. muriatique. Lorsque l'action eut cessé-, je déçantai la liqueur acide, et je traitai le résidu avec
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