Journal des Mines (1815, volume 37)
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CONSIDRATIONS GLVERALES 334 , introduites ",n-c,y, ou de forces vives 1",
dans la machine, et qu'on peut utiliser sans choc, peuvent être transformées entièrement en moment d'activité , et fournir un effet utile égal à I", On voit par là que le maximum d'effet que ,
peut produire un courant d'eau, qui fournit
une quantité de mouvement MY, dans l'unité de tems est MV-12 No.8.
Il est inutile de dire combien il est absurde
Mouvement de chercher les moyens de produire un mouvesans fin.
ment sans un, ou de produire, avec un moment d'activité fini et donné, un moment d'activité ou un effet beaucoup plus grand; car on voit par l'équation générale A, qui repose sur le: principe des vitesses virtuelles seulement
et qui s'applique par conséquent à toutes les °machines mêmes qu'on pourra inventer par la suite, que rfQdci, OU l'effet utile, sera toujours essentiellement au-dessous de IfP dp pour deux raisons , parce que les masses de la machine absorbent une portion de forces vives ou de moment d'activité, et que les résistances étrangères auxquelles On ne peut pas jusqu'à
présent se soustraire entièrement, absorbent une nouvelle portion de moment d'activité. Dans les applications particulières nous reviendrons sur les conséquences fécondes et
remarquables qu'on peut déduire de cette équa`Lion générale, et qui suffira pour determiner dans toutes les machines (quelle que soit d'ail-
leurs la nature du mouvement uniforme ou accéléré, etc.), le rapport entre les momens activte
1,1;4
SUR LES MACHINES EN MOLTITEMENS
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d'activité dépensés, et les effets produits, pourvu toutefois que l'expérience fournisse les données premières du calcul.
Comment doit-on apprécier, comparer ou mesurer les moteurs ? C'est naturellement en comparant les effets qu'on peut en retirer, car on ne peut guère considérer les moteurs que sous le rapport de leur utilité pour mouvoir les machines. Or ces effets qu'on peut retirer d'un moteur se trouvent jusqu'à un certain point proportionnels au moment d'activité f P d_p
Il suffit, pour que cela ait lieu rigoureu-
sement, de détruire les résistances étrangères, et de disposer la machine de manière que les masses ne conservent pas de forces vives à la
fin du mouvement acquis pendant ce mouvement. Ce moment d'activitéf P dp, ou, ce qui revient au même, quandP est indépendant de la vitesse, la -1 force vive que la puissance
P aurait acquise en agissant librement dans tout l'espace P, sera donc la mesure naturelle du moteur fourni par la puissance ou la force P.
Par la même raison une quantité de mouvement My fournira un moteur mesuré par puisqu'en supposant une machine parfaite, on y' peu t retirer un effet égal à Ili (no. 7). Il résulte de là, par exemple, qu'un courant d'eau continu, dont la section est connue et qu'on veut utiliser, pour mouvoir une machine, formera
un moteur A-=
(211 étant la masse d'eau
Volume 37, n°. 221.
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N..9.
Définition et mesure d'un mo-
teur.