Journal des Mines (1815, volume 37)
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varier par la nature du corps et par une infinité de circonstances.
Cependant on s'aperçoit que les pertes de forees vives seront toujours comprises entre ' les limites que nous venons d'assigner, et que les effets produits seront toujours pro, mais moindres que cette portionnels à quantité. N.. Analogie tics pertes
Nous verrons bientôt quo, si la puissance agit sur la résistance ou réciproquement au
d'un corps compressible ( ce qui est le cas de la machine de Schernnitz où une colonne d'air compressible sert à transmettre le mouvement); il en résulte une perte d'effet plus ou moins considérable, à cause du moment d'activité absorbé pour opérer cette compression, et cette perte d'effet a beaucoup d'analogie avec celle du choc, qui par-là devra être rangé parmi les forces passives ou les obstacles naturels qui se rencontrent dans les machines, car nous avons dit qu'à chaque point de contact le choc occasionnait une compression, tant petite fût-elle, qui, ne se rétablissant pas, absorbait un moment d'activité; et cette compression n'aurait pas eu lieu si les corps avaient agit par pression seulement, parce que le ressort fictif que nous avons imaginé était assez fbrt pour résister à cette pression et pour ne pas se comprimer. Les principes que nous venons d'exposer recevront principalement leur application dans les machines mues par la percussion. des fluides, ou qui ont à vaincre la
d'effets dues moyen au choc et à la cowpression.
SUR LES MACHINES EN MOUVEMENT.
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résistance des fluides ; dans ces deux cas les chocs se succèdent sans interruption, et les masses de fluides choquantes ou choquées à chaque instant dt sont infiniment petites, et la perte des forces vives dans l'unité de toms due aux chocs sera la somme des forces vives perdues dans chaque instant d t. Nons Verrons aussi des machines éprouver des chocs nuisibles à leur effet, lorsque l'eau se meut dans des tuyaux étranglés ou brisés, lorsque les mouvemens de va et vient présentent des articulations trop libres , etc. Avant d'appliquer toutes les considérations ci-dessus aux principales machines connues, nous allons tirer quelques conséquences générales. On voit déjà, d'après cet exposé, qu'il n'en Différence est pas d'une machine en repos ou en équilibre entre une en comme d'une machine en mouvement : dans la machine équilibre et' seulepremière le moteur devra être mesuré en mouve, sons ment par l'effort qu'il exerce, ou par la résis- ment tance qu'il tient en équilibre ; car, si cette ré- ledesrapport elfets. sistance devient double, il faudra un moteur double pour l'équilibre dans la même machine, ainsi de suite. Mais dans une machine en mouvement, on ne veut pas seulement équilibrer la résistance, mais bien lui faire décrire en outre un certain espace, et c'est cette dernière condition qui change la nature des effets qu'on veut obtenir, et qui introduit une considération de plus. Souvent on n'a pas apprécié cette différence
et parce que dans une machine en équilibre une petite force peut équilibrer une très-grande résistance au moyen d'obstacles et de points
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