Journal des Mines (1815, volume 37)
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SUR UNE LOI
DE LA CIIISTALLISATION.
les yeux une suite de variétés d'amphibole d'un noir brunâtre, telle qu'on en trouve dans diffé-
pourront résulter d'un décroissement ordin aire,
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) et dodécaèdre (fig. 1.4). Je supposerai (fig. de plus que l'observateur voie ces variétés pour la première fois, sans connaître le résultat de leur division mécanique. En considérant atten-
soit sur les bords B B du prisme droit rectangulaire (fig. 16), soit sur les angles E E de la base du prisme droit rhomboïdal (fig. 17) puisque clans l'un et l'autre cas, leur arête de jonction serait parallèle à la base, ou, ce qui revient au même, ferait un angle droit avec l'axe Maintenant, si l'on rapporte aux pans du
susceptibles d'être rapportées à un prisme qua-
dé départ auront des directions telles que kl ,
rens pays, savoir les variétés bisunitaire (fig. 1 i), dihexaèdre (fig. 12), sexoctonale
tivement leur aspect géométrique, il lui sera d'abord facile de juger que leurs formes sont
drangulaire, et que la coupe transversale de ce prisme est ou un rhombe ou un rectangle, et non un carré. Car dans ce dernier cas, le
prisme ne pourrait devenir hexaèdre comme cedes figures ii et 12, et dans l'hypothèse où il lui des deviendrait octogone, comme on le voit (fig. 13), tous ses pans feraient entre eux des angles de 135". Ces conséquences découlent évidemment
des principes qui ont été exposés dans le premier article de ce Mémoire (1). Le prisme ne pourra donc être que rhomboïdal ou rectangulaire. Dans le premier cas ses pans répondront aux faces M, M (fig. 13 ), dans le second aux faces s, x. Or, la seule inspection des sommets indique que sa base est nécessairement oblique
à l'axe. Car supposons pour un instant qu'il soit droit. Les faces, t (fig. ), qui se réanissent sur une arête située obliquement ne
) Quand même l'une et l'autre des formes prismatiques
dont il s'agit ici ne seraient qu'hypothétiques, les conséquences qui se déduisent du raisonnement gus je fais ici n'en seraient pas moins fondées.
prisme le décroissement réel qui donne les faces dont il s'agit, il est aisé de voir que ses lignes
l' (fig. 16) sur le prisme rectangulaire, et
telles que ris, nr st (fig. 17) sur le prisme rhomboïdal. Or, quelle que soit l'espèce de décroissement d'où naîtront les faces 1, .1 (fig. ii), la loi de symétrie exigera que celles-ci se répètent
du côté opposé, en vertu d'un décroissement semblable, dont les lignes de départ seront situées sur la face latérale parallèle à M (fig.16),
ou sur les faces parallèles à M, M (fig. 17 ), c'est-à-dire, que le sommet devra offrir quatre faces dont deux seront inclinées, en sens contraire, de la même quantité que les deux autres (I.). Par une suite des mêmes principes, la face P (fig. 13 et 14) devrait se répéter vers la partie postérieure du sommet, et les faces r, r ( fig. 14) devraient aussi avoir leurs analogues (1) Ceux à qui la théorie est familière concevront que le décroissement qui donne les faces /, / ( fig. ii ) , si on le rapporte aux lames de superposition appliquées sur la base du prisme , aura lieu nécessairement par une loi ordinaire, ou par une loi intermédiaire sur les angles A, A de cette base , s'il s'agit du prisme rectangulaire ( fig. i6) et par f Z3