Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1815, volume 37)

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SUR UNE LOI

sont précisément de ceux qui ont fourni comme' la tige de leur espèce. Je veux parler. des tré-

montes d'un blanc légèrement verdâtre, qui abondent au St. - Gothard , particulièrement

dans la vallée de Trémola , d'où l'on a tiré le-ur nom spécifique. Quelques-unes de ces trémolites présentent d'une manière très-prononcée les formes des

variétés bisunitaire et dihexaèdre ( fig. i et 12), avec celles de deux autres variétés, dont l'une a été appelée ditétraèdre (fig. 18), et l'autre triunitaire (fig. 19). Il est facile de voir que ces dernières sont renfermées dans' les précédentes. L'aspect géométrique des cristaux de toutes ces variétés est si semblable à celui des cristaux d'un noir brunâtre dont j'ai parlé d'abord, que sans le contraste des couleurs, il n'y a personne qui, au premier coup d'oeil

, ne 'laminât l'amphibole ou la horn-

blende. Le rapprochement devient évident, à l'aide de la division mécanique et de la mesure des angles. Les joints naturels situés dans le sens latéral ont les mêmes positions respectives et celui qui répond au sommet est visiblement oblique , ainsi que l'avait indiqué d'avance la loi de symétrie. ne peut tracer aucune ligne de séparation. A la vue de cette gradation non interrompue, on serait porté à croire que les caractères extérieurs , interrogés d'une manière suivie, d'inspirer des préjugés contre un rapprochement dont la géométrie des cristaux a démontré la justesse, auraient pu au eontraire le faire pressentir.

359 A l'égard de l'angle que font entre eux les DE LA CRISTALLISATION.

pans M, M, M. Cordier, qui le premier s'est trouvé à portée d'observer des cristaux com-

plets-de trémolite , l'avait d'abord jugé d'environ 127' parce qu'il l'avait mesuré sur des cristaux du même endroit , dont les faces un peu bombées tendaient à le faire paraître plus grand qu'il n'est en effet. Mais cet habile miné-

ralogiste, ayant obtenu depuis des mesures

précises , qui lui ont donné 124 -1, au lieu de 127 d, n'a plus douté que la substance dont

s'agit ne ait être réunie à l'amphibole. J'ai

vérifié moi-même cet angle sur des trémolites du St.-Gothard, qu'il a bien voulu me donner, et sur d'autres cristaux de ma collection dont les faces sont exemptes des défauts accidentels de niveau auxquels ces corps sont sujets, par une suite de la tendance qu'ils ont à prendre la forme d'un prisme comprimé, comme la petite diagonale de la coupe transversale avait subi un raccourcissement (1). La base du prisme est exactement parallèle à l'arête de jonction 3.

des faces l, l (fig. 11), qui fait un angle d'environ io5 avec l'arête e (2). J'ai même un

cristal, dans lequel ce parallélisme devient très-a

(i) Les cristaux de plusieurs autres substances, et en particulier ceux qui appartiennent à l'épidote , offrent des exemples d'une semblable déviation, dans les positions des pans.

(2) Dans une partie des cristaux, le niveau de cette base est altéré par des inégalités ou des interruptions , et quelquefois même comme offusqué probablement par l'effet du mélange de chaux carbonatée que l'on sait avoir lieu surtout dans les trémolites du Saint-Gothard. J'ai un cristal de ce pays, auquel une petite masse de cette chaux carbo-