Journal des Mines (1815, volume 37)
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SUR UNE LOI
DE LA CRISTALLISATION.
dre , et cela par une suite des dimensions du prisme oblique qui est la forme primitive, com-
par cinq rangées sur un des angles obtus de
angles E, E (fig. 9) de la base (1).
1, /, de manière que ses bords s'écarteraient
prisme droit , ne devait être qu'une analogie de rencontre , et qu'elle ne se soutiendrait pas dans la détermination des autres angles, dont M. de Bournon fait abstraction , comme si une seule incidence avait tout dit. J'ai donc cherché ces angles , et j'ai trouvé , en partant des
à l'hypothèse d'une forme primitive incom-
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binées avec l'effet du décroissement sur les
Cette seconde réflexion me fit juger que l'analogie de position indiquée par M. de Bournon, d'après son calcul, entre les faces /, / (fig. ii) de mes trémolites, et celles qu'il leur 'substituait , en les faisant naître d'un
données que me fournissait M. de Bournon
lui-même , que dans son hypothèse l'incidence de / sur / serait de 162 28' , au lieu que ma
théorie donne pour le même angle 149' 38' conformément à l'observation, ce qui fait une différence de près de 13. Mais il y a mieux ; c'est que dans les trémo-
lites , les longs bords de la face P (fig. 12) sont
exactement parallèles entre eux. Cette face est même, pour ainsi dire, si déliée sur un de mes cristaux, que la moindre divergence entre les bords dont il s'agit, deviendrait sensible à l'ceil. En supposant au contraire, avec M. de Bour,pon, que cette face résulte d'un décroissement (i) L'inclinaison dont il s'agit exige de l'attention pour être aperçue, Pangle,quefont entre elles les arêtes Y, (fig, E
étant de 82E1 55', c'est-à-dire, phis petit que l'angle droit seulement de 75 5'.
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la base du prisme droit, j'ai trouvé qu'elle couperait les deux faces adjacentes, analogues à
l'un de l'autre sous un angle dé 42`t2o J'ai cru cette discussion nécessaire, pour ôter à ceux qui, d'après les indications vagues des caractères extérieurs, refusent de réunir la trémolite avec l'amphibole, la ressource de citer à l'appui de leur opinion les résultats géométriques à l'aide desquels M. de Bournon aurait ramené les formes des cristaux de -la première patible avec celle que j'assignais à l'amphibole. Ce savant célèbre n'a vu que le côté séduisant
d'un mode de structure qui, soumis à un examen approfondi, met une divergence de plus de 42, à la place d'un parallélisme que la seule inspection des cristaux rend évident. Je ne dois pas omettre que M. de Bournon reconnaît dans le prisme de la trémolite, qu'il suppose être droit, des joints parallèles les uns aux faces latérales de ce prisme, 'les autres à des plans qui passeraient par les deux diagonales de la base et en même temps par l'axe. Cette double structure est analogue à celle qui
a lieu dans la chaux anhydrosulfatée, et de
laquelle ce savant a tiré la conséquence que la forme primitive de cette substance minérale est
un prisme qui a pour base un carré, et non pas un rectangle , comme je l'avais pensé attendu que, selon lui, l'adoption de cette
dernière figure conduirait à admettre des molécules intégrantes de deux formes différentes,
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