Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1815, volume 38)

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SUR LE MOUVEMENT SPONTANi;

IDE con PS TIOTTATS.

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ment sous ce nom : conservant la dénomination

Vase, ensuite ,qu'on dépose sur la surface quelques fragmens 'de camPhre , ils prendront divers mouvernens. Si l'on plonge alors un doigt dans cette eau , les matières huileuses qui l'environnent se répandront shria. surface, et absorberont le fluide subtil qui y. réside , et les frrrgmen s de camphre seront subitement réduits au repos : si on dépoSe alors une Onde d'huilé.

être doué d'un beaucoup plus grand degré d'expansibilité. Au reste, quelle que soit l'opinion

sion, et une goutte d'encre mise dans les mêmes circonstances tombera au fond du vase. Du mercirre 'bien purifié , et dont la sttifice

ses molécules un Pouvoir répulsif. 'Quelques expériences semblent annoncer que ce fluide con-

tribue à la formation des atmOsphères élec-

triques , et a beaucoup d'analogie avec la matière, que M. de Luc appelle matière élée

trique. D'après cette observation, il est peutêtre convenable de le désigner provisoire-

de fluide électrique à celui qui se manifeste -dans les expériences ordinaires, et qui paraît

sur cette eau, elle ne prendra aucune exten-

qu'on ait sur l'existence et la.nature de ce fluide, les faits suivans n'en sont pas moins curieux. D'après un grand nombre d'expériences que j'ai fanes cette année , il résulte

paraît parfaitement claire, n'est pas tonjernrs

10. Que les eaux capables d'imprimer aux

susceptible de faire étendre une .goutte d'encre: n'est pas mais, par certaines Circonstances , facile de repiqidirire à volonté, et cependant Étui se présentent assez souvent jiiI. acquiert cette

fragmens de camphre des mouvemens de rotation , sont 'aussi susceptibles de faire _étendre des gouttes d'encre d'huile ou de suif fondu:, et de communiquer aux grains de poivre ,.dont

proFiété. Alors une goutte d'encre qu'on dépose sur sa surface s'étend et la couvre tout

entière avec la rapidité d'Un' éelair. On obtient un résultat semblable avec-une 'goutte d'huilé:1

on dépose une pincée sur leurs surfaces , pouvoir répulsif, qui les force à s'écarter les

uns des antres. 20. Que des gouttes d'huile ou de suif fondu, déposées sur des eaux qui ne jouissent pas de la faculté d'agiter les fragmens de;Camphre ,:ne

s'étendent pas, et prennent la forme de leu-

tilles aplaties ; qu'une goutte d'encre tombe au, fond de l'eau , et qu'une pincée de poivre ou de toute autre poussière , reste sur la surface sans se disperser. Si, après avoir frotté avec une étoffe quel-

conque1'

un vase d'étain d'environ dix centi-

mètres de diamètre, on verse de l'eau dans ce

Des morceaux .de camphre de,"cil.] q à Sik'inir-

limètres de :dianiêtre , ne se meuyent pas' friO?lament sur. les' eaux capableSt d'agiter dé ,petits fragm en s 'rraisL»si Oh le* ailit tne

débfis èTrt

alors diverses'courbes avec Une grande vitesse'. J'ai observé ausi',"qire des eniitte.à:de sàufre Ranimé , qtri iiiinbaient sur une eau capable de prenaient faire éteindre Une' gon'tté des men vemerWassez.rapilieS lesquels résul-

taient d'une émanation qui,s'échappait d'un.

des points de leurs circonférences, et nui', restant sur la surface de Peau démontrait la cause de leurs mouvemens.

D'après les faits que je viens de faire con-