Journal des Mines (1815, volume 38)
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ESSAI DES MINEBAIS D'ALLEVARD
de cette même 'face. Entre cette pelle et la tuyère, on a jeté quelques braises allumées; on a placé la tuvère , qu'on a bien assujettie avec de l'argile. On a ensuite rempli le Inside, entre la pelle et la face du vent, a ve6dU charbon qu'on avait soin de battre , afin de le tasser également par -tout, et d'empêcher qu'il n'y eût des vuides. Pendant ce même on a jeté quelques pelletées de charbon entre teins'la pelle et
le contrevent; et, par dessus, on a chargé le minerai concassé, qu'on a recouvert avec du
.minerai en poussière , qui a été humecté et fortement battu.
A 5 -heures 20 minutes , le creuset étant
chargé , on a donné le vent ; mais , dans ce pre-
mier moment , on n'a donné que le tiers du vent total. L'anémomètre marquait 4,4; lignes (i).
Après avoir donné le vent, on a légèrement arrosé la surface du feu. Environ une minute
après, la flamme a commencé à paraître. On a placé alors, dans le charbon, 1111C massouquette ( le du masset ), provenant du masset qui venait d'être mis hors du fourneau. La flamme augmentait, et le charbon en brûlant, (1) Cet anémomètre consiste en un tube de Terre doublement recourbé en forme d'S , ayant ses deux branches verticales ,. dont l'une, celle inférieure , communique avec la caisse de la trompe , et l'an,re , celle supérieure, avec l'air extérieur. Lorsque la trompe ne va pas , et que l'air
intérieur est en équilibre avec l'air extérieur , la surface supérieure du mercure , dont est remplie la double
courbure du tube , répond 'air 'zéro -d'une échelle marquée sur la branche supérieure du tube. Le mercure s'élève an-
s'affaissait
DANS LES FORGES CATALANES DE L'ARRIÈGE.
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s'affaissait un peu ; on a commence à l'aider à descendre également par-tout, et cela à l'aide -d'un ringard qu'on y enfbnçait. Environ cinq minutes après avoir donné le vent , on à jeté sur le feu une premiere corbeille de charbon, et , de 5 mi:sutés en 5 minutes, on a continué à y en ajouter d'autres corbeilles ; en même tems on avait soin de tasser le minerai et d'arroser souvent !a super-
-
ficie do feu. A 5 heures 4o minutes, on a Mis 'au fdti une seconde massouquette , et on a commencé à étirer sous le marteau la première qui-avait déjà acquis au feu assez de chaleur pour subir cette
opération. En même teins, on a un peu augmenté le vent, ce qui a fait monter l'anémomètre à plus de 5 lignes. C'est à cette époque du travail qu'on a jeté sur le feu_une première portion peu considérable de greillades , et en même teins on a arrosé la surface du feu , afin que l usinerai en poussière adhérât aux charbons , et ne descendît qu'avec eux dans le fond du creuset, ce. qui lui donne le teins de se bien réduire. Dans la
suite du travail , on a continué à ajouter de
nouvelles doses successives de greillades , à des de intervalles plus ou moins rapproches ; la flamme , celui du laitier , son t les indices qui déterminent les époques où l'on doit ajouter de dessus de ce zéro à mesure qu'on donne L'eau à la trompe; l'échelle graduée indique alors le plus ou le moins de force du. vent , par l'élévation plus ou moins grande du mercure adessus de zéro.
Volante 33 , n°. 224.