Journal des Mines (1815, volume 38)
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ESSAI DES MINERAIS D'ALLEVARD
nouvelles greillades , ou cesser d'en jeter sur le feu. A 5 heures Si minutes, on a augmenté le vent ; l'anémomètre marquait 6 lignes. On a continué à sortir du feu alternativement les deux massouquettes , pour les convertir en. barres sous le marteau. Huit à dix minutes suffisaient chaque fais pour donner, à la massouquette , le degré de chaleur suffisante pour l'étirer.
De 'teins en terris, on avait le soin crintroduire un ringard par la tuyère , afin de juger de l'état du fondage , et de nettoyer la
tuyère. A 6 heures 9 Minutes, on a augmenté le vent. L'anémomètre a monté alors à 7 lignes.
A 6 heures 47 minutes, on l'a augmenté de nouveau. Le pèse-vent a été alors à 9 lignes. Vers 7 heures, on a fini d'étirer une des deux massompiettes ; et alors on l'a remplacée au feu par la seconde massoque, ou moitié du masset, qui était restée sur le sol de la forge, recouverte on a jeté de charbons ardens. A cette par deux fois sur le feu' des époque' débris de scories du précédent travail.
A 7 heures un quart, on a fait, pour la
première fois, la percée du chio. La couleur et l'état des scories qui ont coulé alors, quoiqu'en petite quantité , ont suffi pour faire revenir les
fondeurs de toutes leurs préventions, et leur
faire affirmer d'avance que le travail réussirait au moins aussi bien qu'avec le minerai de Rancie qu'ils traitent habituellement.
DANS LES FORGES CATALANES DE
L'ARRIÉGE. 147
A 7 heures 35 minutes on a fini d'étirer la seconde massouquette. Il ne restait plus alors , qu'on avait au feu que la seconde massoque d'enfoncer de plus en soin , de teins à autre, On l'a sortie du feu plus parmi les charbons. on l'a divisée sous à 7 heures 56 minutes , et massouquettes , qu'on a le marteau en deux avait fait des deux étirées ensuite comme on précédentes provenant de la première massoque. A. 8 heures, on a augmenté le vent. L'anérrioratre était de ii lignes. Vers cette même époque , on a rouvert le chie ; les scories qui m'ont ont coulé étaient très-liquides ; elles du mineplus que celles provenant paru l'être aussi un peu après 8 rai do Rancie. C'est première fois, on a comheures que , pour la
mencé à donner de la mine, c'est-à-dire, à avancer, à l'aide d'en ringard, le minerai sous la tuyère. On a répété cette opération toutes
, et les fois que la flamme est devenue très-viveaussi couleur jaunâtre. On a continué a pris une
à donner de la greillad e , toutes les fois que les scories étaient trop fluides. On rejetait sur le feu ces scories, à mesure qu'elles coulaient par le trou du chio. la A 9- heures, on a augmenté le vent pour degré était alors au plus haut dernière fois ; il d'intensité qu'il ait eu pendant toute la durée du travail. Le pèse-vent était à 1.4 lignes (1). (i) M. l'ingénieur en chef d'Aubuisson a calcule; , conle naissant la. hauteur du Trcure dans l'éprouvette lorsque ci-dessus et la maximum , dans les essais vent était au K 2.