Journal des Mines (1815, volume 38)
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FONTE DE LA GALNE
DE VICONAGO , EN ITALIE.
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montagnes de médiocre élévation qui succèdent aux granites, et sont séparées de la plaine de la Lombardie par des collines calcaires de
laire; des filons de sulfate de chaux couleur de rose, opaque. Quelques-unes de ces
tremêlé de roche argileuse compacte. Leurs sommets sont recouverts par des bancs de cette roche argileuse, parsemée- de grains calcaires, à laquelle les Allemands ont donné le nom
filon a été reconnu sur une longueur de 5oo toises , et suivi par une galerie de 13o , et des
seconde formation- (1). Ces montagnes métallifères reposent généralement sur une base de granite ou de gneiss. Leur masse est formée de schiste micacé , en-
de Jeld.spath porphir. Elles renferment en beaucoup d'endroits des sulfures de cuivre , d'antimoine , de plomb ;. des pyrites aurifères , des minerais de fer spathique ; hématite , spécu7 (1) En quittant la plaine de la pour s'approcher du mont Saint-Gothard, onLombardie rencontre d'abord une chaine de collines composées de brèches, formées par des fragmens roulés de gneiss , de granites , de serpentines, et d'autres roches primitives provenant des Hautes-Alpes , réunis par un cément argileux. En quelques endroits, et
ces brèches contiennent aussi des substances calcaires. Après ces collines , on trouve une chaine de calcaires -avec quelques coquillages , mais sur-toutmontagnes parsemées de cette calcédoine noire qui semble représenter, d'une manière informe , des figures diverses. Entre les couches de ce calcaire, on a rencontré des couches peu épaisses houille. A'ces Montagnes succèdent, toujours d'excellente montant, les montagnes métallifères dont il s'agit ici. Il en est à,remarquer que les Couches de feldspath porphir , qui recouvrent ces dernières presque par-tout, ct,queM. Brocchi a nommées grauitoïdes , sont entremêlées de bancs fort épais de grès siliceux ; ce qui semblerait indiquer une formation contemporaine de ces deux roches d'une nature si différente
même que ce porphir a recouvert, en quelques endroits, ou le grès déjà formé.
mines sont exploitees pour le fer et le cuivre ; mais la plus considérable de toutes est celle de plom b argentifère de Viconago. Les filons de cette mine sont renfermés dans le schiste micacé argentin , dont ils coupent transversa;ement les couches ; le plus considé7 raide est celui nommé de Saint-Louis ; ce beau. puits de 40 toises de profondeur. Il a été trouvé par-tout d'une nature presque égale ; sa direction est du S. O. au N. E ; son inclinaison très-rapprochée de la perpendiculaire , de 86 à 87 degrés à l'horizon. Sa puissance est de trois à quatre pieds. Sa gangue est Un mélange de la roche de la montagne, accompagné de quartz,
de sulfate de baryte , de fluate de chaux , de sulfate de chaux , de fer spathique , rassemblés confusément. La galène est dispersée dans ce mélange en petits filets et en ramifications dont peu excèdent l'épaisseur du doigt. Dans quelques cavités , qui sont rares , elle se pré-
sente en petits cristaux octaèdres ; presque partout elle est en petits grains très-lins , et tellement .dispersée dans la gangue , que tout ce filon ne produit que du minerai à bocard. Une expérience que j'ai faite sur 47 toises de galerie , extraites sur differens points de ce filon , et dont j'ai tenu compte exact des produits , m'a démontré que chaque toise de galerie , calculée .à raison de 144 pieds cubes , pro-
duit 4o milliers de minerai brut, qui, bocardé et lavé , ont rendu 68o de schlich ou minerai Q
produit de ces mines.