Journal des Mines (1815, volume 38)
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VONTE DE LA GALÉNE
manière on n'avait jamais retiré que 33o livres de plomb d'oeuvre par millier de schlich. Ce qui présente une perte de 125 livres par millier de minerai , au-dessous de l'essai. 8o milliers de minerai fondus en 18o6 par cette méthode , ont donné les résultats suivans
Produit. 26,500 livres de plomb contenant 182 marcs d'argent donnant ( 33 pour 100). De'penses.
Bois de hêtre en biches, consommé dans neuf grillages successifs, goo quintaux métriques à f. le quintal. . . . . 15 mi diers de scories de fourneau à fer, coêlhait ,
à raison du transport
,
.
.
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les bénéfices que la Société pouvait se promettre de cette exploitation. En 1808 , M. d'Odmarck abandonna cette mé- Fonte de
thode, et introduisit dans ses fonderies le procédé adopté par M. de Blumenstein , à Vienne, qui consiste à désulfurer la galène par le moyen du fer. A cet effet il construisit, à grands frais, un four à réverbère assez mal exécuté , que je
18°8.
trouvai encore en activité 4 mon arrivée sur les mines, et. je continuai à fondre de cette manière une partie du minerai qui y existait.
Le fourneau contenait environ 2000 livres de ruinerai; après trois heures de feu violem-
900 f.
7f
le millier 105 3oo mesures de charbon de bois fort, formant ensemble 7500 pieds cubes à 4 f. la mesure 1,200 4o journées de maître fondeur à 3 f. 5o c. 140 240 journées d'ouvriers et manoeuvres à f. 5o c 36o
Total de la dépense.
DE VICONAGO , EN ITALIE.
2,705
Il résulte que les frais de cette fonte se sont élevés à plus de 33 francs par chaque millier de minerai, auxquels ajoutant 125 livres de plomb perdu dans l'opération , et évaluées à 84 fr. 3o c., on voit que cette méthode.a réellement coûté aux entrepreneurs 117 fr. 64 c. par millier de schlich. Les données ci-dessus démontrent aisément
que la méthode défectueuse adoptée dans cette eonte , suffisait pour absorber, et au-delà, ton-s
ment continué, la galène entrait en fusion liquide ; alors on y brassait , à plusieurs re-
prises, 5 à 600 livres de ferraille , ou morceaux de vieux fer. Lorsque tout ce fer paraissait détruit , uni au soufre , et surnageait le bain en forme de scories fluides , on ouvrait le fourneau , et on recueillait au fond
du cassin environ 800 ou 810 livres de plomb d'oeuvre ( 4o,o à 4o,5 pour lao ) , si l'opération avait eté bien faite. Dans le cas contraire, une partie de la galène , non décomposée restait unie au sulfure de fer qui s'était formé,
et exigeait une nouvelle préparation de bocardage et de lavage , pour pouvoir être re-
mise au fourneau par parties, et dans les Coulées successives. Il n'est pas besoin d'observer que les scories maigres de ces foutes , composées presque entièrement de sulfure de fer,
ne pouvaient être repassées au fourneau à manche pour en extraire la petite quantité
de plomb et d'argent qu'elles retiennent toujours , sans avoir été préalablement bien déQ. 4