Journal des Mines (1815, volume 38)
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FONTE DE LA GALÈNE
de son produit avec celui résultant de l'essai, n'ayant été trouvée que de pour Io°, L'opération que j'ai faite sur 6o milliers m'a donné les résultats suivans Produit. 27,00o livres de plomb d'oeuvre (45 pour 100), contenant 183 marcs d'argent. Dépenses. 48o quintaux métriques de bois de hêtre à f. le quintal. 480 f 54 quintaux. de mine de fer bocardée et -
lavée
72
bon
120
6o mesures de poussier ou menu char120 mesures de charbon pour le fourneau à manche Salaire d'un maître fondeur et de trois ouvriers.
480 13z
Total de la dépense pour 6o milliers. 1284 non compris les frais d'administration et d'entretient des bàtimens.
Pour plus grande intelligence de ce qui précède , je présente ici (p. 255) un tableau com-
paratif des produits et des dépenses, calculés sur un millier de minerai, d'après les diverses
méthodes de fusion employées dans ces mines, et ci-dessus décrites. De plus, j'ai joint à cette Notice les dessins
d'un fourneau à réverbère , de mon invention (Foy. la pl. IX), qui a servi à la dernière fonte de 6o milliers, et qui m'a paru, sous le rapport
de la facilité du travail et de l'économie du combustible l'emporter de beaucoup sur ceux en usage dans la Carinthie.
DE VICONAGO , EN ITALIE.
253
Il ne me reste qu'à observer, que bien-que des galènes de différentes natures puissent exiger quelque diversité de traitement dans la fonte, il n'en existe aucune , du moins à ma connaissance, qui ne puisse être fondue convenablement par une méthode analogue à la dernière ci-dessus décrite , sauf à lui fournir des fbndans si sa gangue eSt réfractaire, et à
conduire le feu selon ce qu'elle exigera. Ainsi cette méthode , qui n'est point nouvelle , et dans laquelle je n'ai peut-être d'autre mérite que celui de l'avoir exécutée avec soin , et d'y avoir introduit l'addition du minéral de fer, me paraît devoir être recommandée préférablement à toute autre , pour la fonte des minerais de plomb sulfureux; persuadé que, lorsqu'un peu d'expérience aura indiqué au fondeur la marche à suivre , on reconnaîtra que c'est la plus économique et la plus productive. Enfin je ne saurais trop recommander d'abandonner, une fois pour toutes , la méthode désavantageuse de griller le minerai sur bûche à !l'air libre. Outre la plus grande consommation de combustible qu'elle exige , le métal y soufre un immense déchet. Ne pouvant y diriger également la force du feu, le minerai ne. se désoufre point dans certains endroits, tandis que dans d'autres le métal est volatilisé par la violence de la chaleur. Si le minerai est fusible , comme celui dont nous avons parlé ici, il s'agglutine et se réunit en masses demi-
-vitrifiées , dans lesquelles le soufre demeure in-
séparablement uni. Si dans cet état on le passe au fourneau à manche, on n'obtient presque