Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1815, volume 38)

,EssAi ciociosTious Les phyllades offrent aussi beaucoup de va- riétés dans leur couleur , leur texture , etc. Ils sont souvent micacés talqueux , satinés ,

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glanduleux, etc. Parmi les substances étrangères qu'ils renferment , on remarque les nides (c/yasto/it/i) qui s'y rencontrent en abondance et assez distinctement en plusieurs en-

_droits, principalement près de Burkhartswald.

Ailleurs ces substances étrangères se détachent

bien à par leur couleur tranchée, de la base schisteuse ; mais leur nature est difficile ou im-

possible à reconnaître. Il semblerait par fois qu'elles se sont en quelque sorte fondues dans le schiste, et que le principe qui les colorait est seul resté, comme pour marquer la place

qu'elles occupaient. Quand le micaschiste et le phyllade existent

tous deux, la première de ces roches est en

Passages nombreux à d'autres roches. Bancs subordonnés.

général inférieure à la seconde mais souvent les phyllades sont immédiatement sur le gneiss. Tel est le cas de presque toute la limite orientale du gneiss depuis Liehstadt jusqu'à Tharandt. Ailleurs , au contraire , les phyllades manquent presque entièrement , et les micaschistes sont recouverts immédiatement par les roches de transition , ainsi qu'on le remarque à l'Ouest .de 'Freyberg , près de Brazinsdorf Indépendamment des passages fréquens mica schiste au phyllade , et réciproquement, l'un et l'autre passent aussi , par des nuances dont on peut suivre la succession, à un grand nombre d'autres roches qui forment des bancs subordonnés à la roche principale. Ainsi, quelquefbis le micaschiste perd son mica, et,deTien t un banc 4e quartz à peu près pur. Quel-

sur, L'EEZ&EBIRGT.

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quefois , au contraire, il admet dans sa composition des parties de feldspath , dont la proportion croît peu à peu , et finit par constituer un banc de véritable gneiss encaissé dans le micaschiste ou dans le phyllade. Quelquefois le phyllade perd son éclat , -prend une cassure matte ou terreuse et acquiert l'apparence d'un schiste argileux de transition. Ce changement va plus loin encore ; de petits grains de quartz et de feldspath se montrent dans la base schisteuse arai dide , et la roche devient un nhyllade psammitique , on un psamnzite schistoide (grau-

oacken-schieffer ou schieffrige grazzwacke).

Enfin ces grains deviennent distincts et de

plus 'en plus abondans , et le tout devient un

véritable banc de psammite (grazewacke). Ail-

leurs, le phyllade perd, au contraire , toutes les parties étrangères à sa masse, et devient un schiste ardoise très - prononcé , lequel passe

tantôt à l'ampélite (alaunschiefic' r) , tantôt au schiste calicule (wetzschiefier) , tantôt au

jaspe schistoïde (lydischer stemm), tantôt à un leptizzite assez voisin du trapp (horniels du.

Hartz , horhatiger trapp de Lasius), tantôt à

différentes variétés d'amphibolite (hornblendgestein harnblend- schieffer ). Toutes ces ,roches constituent des bancs dans la zone schisteuse, et le Schiste qui :les encaisse se confond. souvent avec elle. J'ai observé tous ces passages, sur-tout dans les vallées de la Lockwitz de la

Miii,ditz, de la Seideoitz et du Pahregruhd. Ces vallées, à peu près parallèles entre elles, et perpendiculaires à la direction générale des couches du terrain, sont étroites et assez prol'ondes. Leurs bords présentent beaucoup