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ESSAI GE OGNOSTIQ E

°malins d'Halloy , ont fait des observations

analogues sur les côtes de l'Ouest de la France ; enfin , il semble bien reconnu aujourd'hui,

.qu'il existe une formation de granite, probablement très-étendue , laquelle est postérieure aux plus anciennes formations schisteuses , et

même, à ce qu'il paraît, aux premiers dépôts de corps organisés. Maintenant quelques géo-

gnostes vont jusqu'à dire qu'il n'existe point de granite réellement priniitif (1) , ou au moins qui ne soit postérieur an gneiss. Je crois que c'est aller trop loin. M. de Raumer, dans un second ouvrage (2) , aus8i instructif que le premier, vient de décrire les montagnes du BiesengebirTe dont il prouve que le granite forme le noyau ; et, sans sortir de la partie de l'Erzge-

birge qui nous occupe maintenant, il inc pa-

raît bien difficile de ne pas croire, malgré l'opi-

nion contraire émise par M. &l'oeil]. , que le granite du petit plateau de Bobritsch et Nanndoue n'est pas plus ancien que le gneiss, lors-

que l'on voit que le gneiss s'appuie sur lui, et que

(i) La: conclusion générale du Mémoire de M. Stroetn , que j'ai cité plusieurs Ibis , est que la phis ancienne formation de granite est celle qui alterne avec le gneiss , dans divers pays ; que le granite en grandes masses, considéré jusqu'ici comme le plus ancien, est une seconde formation cons-

tituant des amas transversaux (stehende stocke) dans le gneiss et les schistes ; enfin, qu'une troisième formation cons-

titue de véritables filons dans les roches de la formation schisteuse.

(a) Der granit des Riesengebirgeh , und die ihs umgebenden geb'irgs-fantilien , eine geognostische skizzc;-von Karl von Partner, , Berg Ratli und prcgressor iii Breslau. Berlin, 1813.

SUR L'ERZGEBIRGE.

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dans toute la partie orientale de l'Erzgebirge , l'inclinaison générale de cette roche , qui supporte tontes les autres, dépend de sa position par rapport à ce noyau granitique. Quoi qu'il en soit, le granite superposé aux Se rapporà la fo, phyllades que nous venons de -considérer , et te 'nation de la que j'appellerai granite de Doit na (cette petite syénite. ville étant à peu près le point central du (listrict qu'il occupe sur la rive gauche de l'Elbe) paraît devoir être rapporté géognostiquernent à la formation de la syénite ; car, en suivant vers le Nord-Ouest, la direction de sa ligne de superposition aux schistes , à travers les terrains secondaires des environs de Dresde, on retrouve, au bout de quelque teins, les phyl-

lades qui ont, à très-peu près, la même di-

rection et inclinaison que ceux situés plus au Sud-Est ; mais, au lieu de granite, on trouve alors une syénite bien caractérisée, sous laquelle les phyllades plongent , comme, plus au Sud-Est , ils plongent sous le granite. Ces phyllades , qui s'appuient sur le gneiss , près de Tharandt , renferment , ainsi que je

Liaison (les phyllades.

dcs premier

l'ai déjà indiqué, des bancs nombreux de cal- et troisième caire , qui paraissent être la prolongation de groupes.

ceux que nous avons remarqué plus au SudEst. Bientôt leur direction tourne vers l'Ouest,

et leur pente vers le Nord, comme celle du

gneiss qui les supporte. Cependant ce change-

ment d'allure n'a lieu que pour les couches inférieures, situées plus dans le voisinage du

gneiss. Les couches supérieures, au Contraire, conservent en général la direction Nord-Ouest et l'inclinaison Nord-Es, jusque près de Meissen. Là, elles n'ont plus le gneiss et le granite Va