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VIS D'ARCHIMÈDB A DOUBLE EFFET

gravier, de vase, de débris de végétaux, excluent beaucoup de machines hydrauliques ,

comme les pompes, les chapelets , les vis d'Archimède sans enveloppe, et qu'il convient de n'employer des hommes que quand on est entièrement privé d'autres moteurs, afin d'être garanti coutre les fraudes les coalitions, les interruptions forcées du travail etc. Nous hasardons aujourd'hui de présenter une vis d'Archimède à double effet , qui pourrait .

être préférée dans un grand nombre d'occasions. Elle emploie une chute d'eau pour mofixes importeur; elle n.'exige pas d'ouvrages transportée et placée tans ; elle peut être les eaux qu'elle est des-

promptement par-tout: de tinée à monter , et celles qui doivent servir du moteur, peuvent charier sans inconvéniens limon, du sable ou du gravier; enfin elle n'exige qu'un faible entretien. Deux vis ordinaires et concentriques forment longue, mince, cette nouvelle machine; l'une est à l'autre, qui est dé beaucoup et sert de noyau conduits ont des directions opplus courte. Les quand le système se meut, posées, en sorte que,

dans l'autre ; l'eau s'élève dans une vis et descend employer deux hommes pour monmais, s'il faut quelconque, elle donter de l'eau dans une vis (on suppose égal à deux hommes nera un moteur

qu'itn',y a point defrottement à vaincre), lorsqu'étant libre elle sera tenune continuellement pleine par une chute d'eau; elle sera forcée alors de tourner dans un sens contraire à celui du prede la mier cas. Il en résulte que, si l'une des vis chute, le produit de la nouvelle machine reçoit elle communiquera son mouvement à l'autre

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DE M. PATTU.

vis qui remontera l'eau qu'elle aura puisée.

Nous allons donner succinctement le moyen de déterminer leurs dimensions. Lorsqu'une vis d'Archimède est en mouve-

ment, l'eau en sort par intervalle, et montre ainsi qu'elle était dans des cases, dont la ca-

pacité dépend de la forme et de la position ou de l'espacement des filets. Supposons donc que l'espace occupé par l'eau dans une des cases d'une des vis de la nouvelle machine, soit semblable à l'espace occupé aussi par l'eau dans une des cases de l'antre vis : cette supposition. fera découvrir plus promptement ce que nous

cherchons ; autrement il faudrait s'enfoncer dans des calculs dont l'exposition serait longue,

et presque inutile quant à présent. Les solides semblables étant entre eux comme les cubes de leurs c&tés homologues, le volume et le poids p de l'eau qui entrera dans une des cases de la petite vis, sera au volume et au poids P de l'eau qui entrera dans une des cases de la grosse vis comme le cube du rayon g du noyau de la première vis est an cube du rayon G du noyau de la seconde vis, c'est-à-dire,

G'.

Si l'on fait passer un plan vertical par l'axe du système, d étant la distance du centre de gravité du poidsp à ce plan, et D la distance du centre de gravité du poids P au même plan, les règles de l'équilibre des leviers donneront

pP

P d pour le rapport entre le moment de la force

qui tend à faire tourner la vis du milieu, et

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