Journal des Mines (1815, volume 38)
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A vA1'.r,1311.
SUR LES EATEAux
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-entre autres, dè près de cent pieds do long sur di'it-'Sept de large dont la machine 'à feu equi'Vaudra à vingt-qUatre chevaux; et une de mênie
grandeur, mais dont la machine représentera trente chevaux. Tous ces biltimens sont dispo-. sés et meublés avec beaucoup d'élégance , et
leur extérieur est même fort soigné. On y trouve des livres, et toutes les feuilles périodiques pour l'amusement des passagers ; et les rafraîchissemens dont on peut avoir besoin dans un voyage d'environ vingt - six milles par eati. Il n'est que de vingt-quatre par terre. On parcourt la distance entre Glasgow et
Greenoch eicy comprenant quelques stations intermédiaires , en trois où -quatre heures ; les bâti:mens prennent, quand ils le peuvent, l'avantage de la:marée ; triais, comme ils partent à des heures :différentes ils font souvent une artie , ou là) toulite'de la route, eolltre'`1,a marée. On en. a vu faire le voyage en deux heuréS et 1111 quart, favorisés par la marée, mais contrariés par une brise modérée.- On accorde an maikoach , la voiture de poste ordinaire-, trais-, heures -et demie:pour' faire cette route-;tnais , dans des cas qxtraordinaireS des postillons l'ont faite eu. deux- heures et demie. .Dans les co min en ce m en s , la n oUve'aii té
régpèce d'ang,etatuinef bn cro y ah ki-josaiffes voyageurs ei rendait le noMbre si peu considérable, que le seul bateau à
vapeur qui fût établi sur la rivière pouvait à peine faire ses frais. Mais ces préventions ne
tardèrent pas à se dissiper, et elles furent remplacées par une confiance telle, que le nombre des passagers qui voyagent actuellement dans ces bateaux, paraît incroyable à ceux qui- n'en ont pas été les témoins. Non-seulement la route par terre: , entre ces deux villes, est presque abandonnée ; mais la communication entre elles s'est prodigieusement accrue, à raison de
la facilité et du ban marché des transports. On à vu souvent, lorsque le terris est beau, de cinq à six cents personnes partir de. Glas-
gow pour Port-Glasgow, et Greenack , et revenir le même jour. Un seul bateau a transporté' jusqu'à deux cent quarante-sept passagers à la fois. On peut se faire une idée de la multiplication qui a eu lieu dans les communications à raison de ces nouveaux véhicules, en comparant ces nombres à ceux des voyageurs ordinaires dans les anciens bateaux ; on n'en voyait
guère plus de cinquante de ceux-ci, et autant en retour, dans les plus beaux jours d'été et ils appartenaient aux classes inférieures du peuple. On peut y ajouter. quatre voitures à six places chacune, et autant en retour. Dans la belle saison , l'agrément seul du voyage, et la beauté des paysages sur la route, attire un grand nombre d'amateurs; la facilité du passage, a augmenté le nombre des personnes qui viennent prendre les bains de nier aux environs de Greenock , au-delà de ce qu'on aurait pu, prévoir. L'aspect du pays déjà très-beau dans- les environs de Glasgow devient de plus en plus pittoresque , à mesure qu'on descend la rivière,
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