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Journal des Mines (1815, volume 38)

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SUR

Lrs

E_ÎTEAUX

et il devient admirable, lorsqu'on arrive à la» vue des hautes montagnes de l'Ecosse occidentale.

On a projeté divers' moyens d'application de la force de la vapeur à la naviga-

tion; on a fait plusieurs essais de ces moyens; mais les bâtimens sur la Clyde sent tous construits sur le meme principe ; c'est-à-dire, des roues à aubes, semblables à celles des moulins que l'eau frappe en-dessous ; il y a une de ces roues de chaque côté du biLiment, et elles sont

mises en action par une manivelle, que le va-et-vient du piston de la machine fait mouvoir. Le jeu de l'appareil est régularisé, comme à l'ordinaire , par un volant.

II. Extrait d'une lettre écrite de Liverpool à M. WELD à l'occasion de son voyage de Dublin à Londres, etc. .cc Je vous envie, à la lettre, chaque pas de votre voyage de Dublin à Londres. Celui que je viens de fa ire de Dublin à Bristol a été très.

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différent du vôtre. J'étois embarqué sur tin bricq , bien lourd , bien charge, mal manoeuvré , et encombré de passagers. Pendant trois jours, -la mer était ,unie comme une glace ; et nous, fixes comme un loch (1). Dans une (i) Petit flotteur triangulaire qu'on jette à la mer, et qui

A VAPEUR.

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soirée très-agraéble par la beauté du tems ; il

s'en est bien peu fallu que nous ne fussions

Jetés sur ces terribles rochers qui sont près de Milford; j'avais déjà sorti de mon. port-manteau, mon argent et ce que j'avais de plus précieux ;- nous avions essayé de résister au courant en jetant l'ancre ; mais deux de nos câbles

avaint déjà été coupés par les rochers, et le troisième n'aurait probablement pas résisté long - tems , lorsque très - heureusement une

brise vint nous tirer d'affaire, après trois heures d'angoisses dans cette situation périlleuse. Un pareil incident n'aurait pas pu arriver à un bateau à vapeur ; cependant, je n'aimerais pas ce genre d'embarcation sur une mer violemment

agitée. J'ai trouvé à Bristol de fortes préventions contre ces bâtimens , parce que celui qui naviguait sur la Wye ou la Saverne, a été détruit par l'explosion du cylindre ou de quelque autre partie de l'appareil. L'accident eut lieu. fort près du bord de la rivière , en sorte que les

passagers eurent justement le tems de sortir du bateau avant qu'il s'enfonçât. Cet accident peut avoir été la suite d'un défaut de, précaution ou d'expérience ; et je ne doute point que ces bateaux ne deviennent d'un grand usage, malgré l'accident de Bristol. Nous en avons un à Liverpool, qui va de la ville jusqu'à 'Runcorn ; mais c'est un petit bâtiment très-léGèrement construit, déjà vieux, et peu adapté y demeure stationnaire, ou à peu près, pendant que le fil qui y est attaché, se dévidant par le sillage du vaissran-, sert à mesurer sa vitesse.