Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)
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ACCIDENTS DES HOUILLÈRES DE CAMAGNAC (AVEYRON)
ET D'AUCHY-AU-BOIS (PAS-DE-CALAIS).
une certaine distance au-dessous, les couches les plus élevées pouvant être devenues inflammables et susceptibles de .commtiniquer rinflanimation aux' couches suivantes.
même auprès d'un barrage situé à l'intérieur de la mine et derrière lequel peut se trouver une accumulation de gri quelque satissou, quelque étanche que soit ce barrage et faisant que soit l'aérage en avant.
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Emportées et noyées dans le courant qui aérait le chantier, elles ne présentaient au-dessus du plancher volant
aucune espèce depéril; le danger était très-grand, au contraire, à leur stittid innnédiate au-dessuS' dü maîtreplancher. YI; Romieu, arrivat dan le' puits au moment de la re-
prise des travaux sur la nouvelle plate-forme, a dû naturellement être porté à examiner la partie de cuvelage déjà posée. 11 a pu descendre avec un ou plusieurs ouvriers sur le maître-plancher et promener sa, lampe contre les parois du pultS; mettre ainsi le feti au mélange explosif qu'ils reneentrèrent dariS.dernotWeinent. C'est alors'que se serait produite, dans le grand gdyaü, cette série non-interrompue d'explosions dont les effets dé destruction les plus violents
sb firent sentir, cninine il a été dit' plus haut, dans la répuits située g 170 mètreg'du jour.
elIllressoit de ce triste- événement que les mesures ddôp.
MeS' d'ans la houillère cl'Auchy-au-Bois pour le rehausse-
nienf des' cuvelages, d'après la pratique ordinairement sitiVie dari§ les mine S du Nord., étaient insuffisantes- peur écarter toute chance d'accident. On doit empêCher le gri-
sou de s'accumuler au-dessous du' maître-plancher et de former aire des mélanges explosifs. Il fatit donc favoriser la circulation dii c'ourant d'air dans' l'intérieur de la' mine et, à sa sortie, lui donner issue par une' gaîne spéciàle' débouchant au-deus des. planchers, à une hatiteur Convenable' dans le goya u de retotir
Il est à petit heSoill dlàptitër, à la fin de cette note relatiVe'à deux accidents" a.nalogües, que, pour eiter timW chande de danger, il faut, quand on Ser trOuVeetr présence
du grisou, toujours prohiber rieagé des lanipe's à feu nu,