Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)
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LES MINERAIS D'ARGENT
AUX ÉTATS-UNIS.
Machine de 225 chevaux-vapeur, nécessikflog. tant par minute 76,726 272,400 6o becards 22 pans. 159,808 Il settlers . 114,946
à l'état de poussière extrêmement fine. La température à
555,880
Sur cette quantité, on estime qu'on peut repomper dans un réservoir 4771,154 en faisant une perte de 20 p. ioo. Les 701,726 qui alimentent la machine motrice peuvent être
condensés avec une perte de 5o p. ioo. La quantité d'eau qu'il faudra réellement fournir par minute se réduira donc à kflog
20 p. 'ou de 477°,155. 5o p. Io° de 76°,726.
.
.
..... .
95,4308 .
'58,365o
133,7938
On compte qu'une tête de bocard peut broyer i tonne de minerai en vingt-quatre heures.
Amalgamation. - L'eau qui sort des bocards entraîne avec elle les matières broyées ; on la fait séjourner dans de grands bassins, placés au pied des bocards, où les matières se déposent et d'où on les extrait à la pelle pour les passer
aux pans d'amalgamation. Le nombre de ces bassins est Les pans employés dans le procédé Washoe sont identiques à ceux qu'on a décrits précédemment. L'opération commence par un nouveau broyage. On lève le muller supérieur de façon qu'il puisse tourner librement ;
on fait arriver de l'eau froide et l'on charge, puis on abaisse le muller ; on ferme le couvercle du pan et l'on introduit la vapeur. Généralement on charge avec le minerai les réactifs chimiques. Quelquefois on ne les charge qu'après le broyage et en même temps que le mercure. Cette
première partie de l'opération dure une heure ou deux, pendant lesquelles le muller est abaissé graduellement de façon qu'a la fin de l'opération la matière doit être réduite
ce moment est d'environ 800 ou go° C. Les .réactifs actuellement employés sont au nombre de quatre : sulfate de fer, sulfate de cuivre, sel et acide sulfurique. Il serait oiseux d'énumérer les ingrédients qui ont été successivement de mode et auxquels on attribuait les résultats obtenus ; il suffit de citer le jus de tabac et les infusions de sagc-brush; chacun avait une panacée spéciale. Aujourd'hui même on emploie indifféremment et en toutes proportions imaginables tantôt un, tantôt deux ou trois ou quatre des réactifs auxquels on s'est restreint. Le sel est le seul qui soit constamment employé; la proportion ajoutée varie avec la teneur en argent du minerai. Dans un certain nombre d'usines, on ajoute, pour une charge de 5441,8 à-
8171,2 de minerai, de 01,113 à 01,227, soit 0,02 p. 100 de
sulfate de cuivre et de 11,562 à 11,816, soit 0,22 p. ioo de sel.
Le broyage terminé, on soulève un peu le roulier et l'on verse le mercure dans le pan ; parfois on le verse au début de l'opération avec le. minerai et les réactifs chimiques ; mais c'est l'exception. Pour une charge de 544 à 681 kilogrammes de minerai, on ajoute de 221,70 à 311,78 de mercure, soit de 4,16 à 4,5o p. 100 de minerai. L'amalgamation proprement dite commence alors. Elle dure de deux
à quatre heures, suivant le poids de la charge, l'ouvrier n'ayant qu'a surveiller le degré d'épaississement des matières. On fait écouler le contenu des pans clans les settlers et Fon achève le traitement de l'amalgame comme dans le procédé de Reese River. Les résultats du procédé Washoe tel qu'il est employé à Virginia City sont loin d'être brillants. On obtient de 65 à 70 p. loci des métaux précieux reconnus à l'essai par voie
sèche. La perte en or est toujours moindre que la perte en argent, ce qui tient probablement à ce que l'or existe dans le minerai à l'état natif; ainsi l'on peut compter qu'on