Annales des Mines (1874, série 7, volume 6)
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1:00. Au contraire 22o kilogrammes de fontes communes donnent 200 kilogrammes de fer, soit un déchet de 10 100. En réalité les déchets sont plus considérables à cause
Fer à fin grain.
Fers martelés et laminés,
S102
S.
Ph.
0,807 0,175 0,662
0,614 o,o53 0,299
Tôle laminée et réchauffée.
0,266 0,106 0,299
I faut remarquer que, d'après les méthodes d'analyses employées, la silice provient non-seulement du Si de la fonte, mais aussi de la silice des scories interposées dans le fer, qui doit y entrer au moins pour la moitié, sinon plus.
Voici maintenant une analyse de fer préparé avec un mélange à poids égal de fonte manganésée et de fonte blanche ordinaire.:
0,277 0,016
SiO2.
s.
de la consommation des riblons qui ont servi à, faire la sole.
Cette différence doit tenir à ce que le travail étant conduit plus lentement, le brassage étant moins énergique, la fonte se trouve moins souvent exposée 'directement à l'action oxydante de la flamme. L'affinage se fait uniquement par l'intermédiaire de la scorie, et alors à l'oxydation du C et de Mn peut correspondre la précipitation de quantités correspondantes de fer. En effet, ce déchet de 5 p. loo, s'il était exact, correspondrait exactement à l'élimination du carbone, du phosphore et du manganèse. Combustible. - La consommation des combustibles pour le puddlage du fer à fin grain est en moyenne, à Ongrée, de tonne pour i tonne d'ébauchés produits. Analyses des produits. - Voici d'abord, à titre de simples renseignements, des analyses provenant d'une usine que je n'ai pas visitée. Ces analyses se rapportent toutes, sauf une, aux produits du traitement des fontes ordinaires et non pas des fontes manganésées; je les donne seulement pour servir de termes de comparaison. Elles montrent les qualités de fer que donnent les minerais du pays.
237
PRODUCTION DE FER A FIN GRAIN.
FABRICATION DE FONTES MANGANÉSÉES.
236
o,to5
P.
En rapprochant cette analyse des précédentes, on peut déjà se rendre 'compte de l'influence du manganèse sur l'élimination du phosphore. Je n'ai pu me procurer d'analyses des produits des deux usines que j'ai visitées, mais grâce à l'obligeance de M. Orban, propriétaire de l'usine de Grivegnée, j'ai pu faire l'analyse de quelques échantillons provenant de cette usine. C'es analyses ont été faites par la méthode si élégante de M. Schloesing, qui consiste à attaquer le métal par un cou-
rant de chlore gazeux, arrêter le chlorure de fer par une colonne de chlorure de potassium et condenser dans l'eau les chlorures des métalloïdes ; leur dosage devient alors très-facile puisqu'ils se trouvent séparés de toute espèce de base.
Ces analyses ont porté sur la fonte employée, les deux qualités d'ébauchés que donne une même charge et sur les verges de tréfilerie qu'elles ont servi à faire. L'ébauché, n° ï a une cassure à grain fin uniforme sur toute la section. L'ébauché II° 2 présente une partie nerveuse dans sa cassure.
La verge n° i a été faite en réunissant deux ébauchés
Ir I. La verge n° 2, en étirant un ébauché n° 2.
C. .
....
Fonte.; .
. = 3,5
Si
Ph Mn
.
.
= 1,6
=2à5